« Depuis plusieurs années, l’UE multiplie les traités internationaux dits de « libre-échange », CETA avec l’Amérique du nord, JEFTA avec le Japon.
Plus récemment le MERCOSUR (Mercado Comùn del Sur). Le Mercosur prévoit de supprimer entre 91 et 95% des droits de douane sur les échanges entre l’UE et les pays du Mercosur.
Les importations de viande bovine passerait de 100 000 TEC (Tonne Équivalent Carcasse) actuelles à 200 000 TEC.
Avec 300 000 tonnes de poulet, essentiellement d’origine brésilienne, le traité Mercosur en ferait entrer 180 000 tonnes de plus, le coût de production du poulet Mercosur est inférieur de 30% au coût de production d’un poulet breton.
Est aussi prévu l’importation de 8,2 millions d’hectolitres d’éthanol, de 3,4 millions de tonnes de maïs grain, OGM à environ 95%, 190 000 tonnes de sucre, 60 000 tonnes de riz, 45 000 tonnes de miel, 25 000 tonnes de viande de porc… »
Il est temps d’ouvrir les yeux et de réaliser que Bruxelles et Paris, malgré quelques apparences et effets d’annonce positifs mais trompeurs pour la Bretagne, préfèrent soutenir, véritablement dans les faits, une agriculture outre-atlantique et des productions non-bretonnes, que l’agriculture et l’agroalimentaire bretonnes. Pourtant parmi les plus dynamiques d’Europe.