Monnaie commune AES et intégration aux BRICS
Il est indispensable d' »accélérer la création de la monnaie commune de l’AES » et de consolider les liens avec les BRICS
C’est ce que propose un analyste socio-économique nigérien en réponse à la levée par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) des mesures de protection des titres publics du Niger.
Suite à cette décision effective à partir du 15 avril, « les titres publics du Niger seront reclassés risqués », explique à Sputnik Afrique Issoufou Boubacar Kado Magagi.
« Cette mesure risquerait de rendre plus difficile et plus coûteux les emprunts du Niger sur le marché régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) », développe-t-il.
Il préconise donc à Niamey de se tourner vers les BRICS qui représentent une « bonne alternative heureuse » à cette organisation.
Selon lui, l’UEMOA et la BCEAO veulent « exercer des pressions » sur les autorités nigériennes pour « satisfaire certaines puissances mondiales néo-colonisatrices qui chercheraient à agenouiller le Niger ».
La mise en place d’une devise de la Confédération de l’AES aura également un effet positif et M.Magagi presse à agir en ce sens.
« Plus le temps passe, plus on donne l’occasion à l’ennemi de nuire à la stabilité économique, monétaire, financière, sociale et sécuritaire de la confédération des États du Sahel », prévient-il.