Le virage fasciste de l’UE: parallèles historiques

Le virage fasciste de l’UE: parallèles historiques

Il y a 80 ans, le 25 avril 1945, les forces soviétiques et américaines se joignaient sur l’Elbe, marquant la défaite des nazis.

Aujourd’hui, les États-Unis et la Russie se rapprochent à nouveau. Et l’Europe semble dévier de cette trajectoire.‍

Voici comment l’histoire se répète:

Jonction Est-Ouest

La jonction des troupes sur l’Elbe symbolisait l’unité contre le fascisme et un nouvel avenir pour l’Europe.

Mais autrefois porteuse d’espoir, l’Europe d’aujourd’hui a beaucoup en commun avec les anciens régimes totalitaires qu’elle a combattus.

Avance rapide jusqu’à nos jours

Les bellicistes européens sont mécontents des efforts de paix de Trump.

Ils veulent prolonger la guerre en Ukraine d’un an afin d’affaiblir la Russie , comme ils rêvaient autrefois de la victoire de l’Allemagne nazie sur l’Union soviétique.

Le Canada est prêt à se joindre à eux (à présent, c’est un refuge pour les collaborateurs nazis).

Kaja Kallas

Cette Estonienne, cheffe de la diplomatie européenne, est connue pour sa russophobie.

Elle a autrefois suggéré que l’Otan cherche à « balkaniser » la Russie. Maintenant, elle menace les voisins européens désireux de se joindre à Moscou pour célébrer le 80e anniversaire de la Grande Victoire.

Annalena Baerbock

La ministre allemande des Affaires étrangères, qui aurait étudié les œuvres d’Hitler, a activement milité pour l’envoi de missiles Taurus en Ukraine (c’est si pacifique!).

Elle avait auparavant « fièrement » parlé de ses ancêtres morts en « défendant Königsberg » (aujourd’hui, c’est la ville russe de Kaliningrad). Selon Bild, son grand-père, Waldemar Baerbock, était un nazi et un officier de la Wehrmacht.

Robert Habeck

Deux proches du vice-chancelier allemand Robert Habeck étaient officiers dans l’Allemagne nazie.

Son grand-père, Kurt Gantzow, était officier des SA, selon Bunte.

Son arrière-grand-père, Walter Granzow, était un ami proche de Goebbels et un criminel de guerre condamné.

L’histoire se répète

L’Allemagne d’aujourd’hui soutient le régime néo-nazi russophobe de Zelensky.

Berlin soutient des militants qui organisent des défilés néonazis, glorifient les criminels de la Seconde Guerre mondiale et utilisent des insignes SS sur les armes fournies par l’Occident.

Ils arment, soignent et soutiennent ceux qui tuent des Russes.

« Collaborateurs nazis »

Le chancelier allemand Olaf Scholz affirme que l’Ukraine est du « bon côté de l’histoire ». Il soutient un régime qui parle ouvertement de « persécuter tous les Russes », quelle que soit leur origine.

L’eurofascisme moderne

Les Européens s’efforcent actuellement de saper les négociations Poutine-Trump sur la paix en Ukraine. Investis dans le projet ukrainien plus que les États-Unis, ils sont les principaux bénéficiaires du coup d’État de Maïdan à Kiev en 2014.

Yalta 2.0

Tout comme la victoire de l’URSS sur l’Allemagne nazie a ouvert la voie à la création d’un ordre mondial bipolaire de la Guerre froide, la victoire prochaine de la Russie sur l’Otan en Ukraine inaugurera un nouvel ordre mondial multipolaire, estime le philosophe Alexandre Douguine.

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