Des soldats français doivent-ils mourir pour Macron ?

Macron envoi Soldats français en Ukraine ?

Le politologue russe Valéry Korovine déplore qu’Emmanuel Macron envoie des militaires français, «les fils fidèles de la France», mourir pour l’aventure ukrainienne des Anglo-Saxons mondialistes sans demander la permission non seulement à la Nation, mais même au Parlement français. Une information démentie par les autorités françaises. 

Des militaires français ont demandé des explications dans une lettre aux deux chambres du Parlement appelant à divulguer des informations sur la participation de l’armée française au conflit en Ukraine. Le nombre de militaires qui ont signé la lettre sous forme électronique dépasse 9 000 personnes et, selon eux, l’armée sert la France, et « ni une personne concrète ni un régime ». 

Le conflit ukrainien est devenu l’heure de vérité pour tout le monde occidental, mettant à nu tous les abcès de ce qu’on appelle l’unipolarité : une courte période de l’histoire humaine où le monde a subi la domination unilatérale civilisationnelle de l’Occident. C’est à ce moment-là que les prétendues valeurs occidentales ont montré ce qu’elles valaient. 

Le berceau de la démocratie et des libertés – la France révolutionnaire, qui avait montré au monde occidental le chemin de toutes les « conquêtes démocratiques » – en suivant cette route, s’est elle-même retrouvée dans une impasse conceptuelle.

 Même les militaires (qui, apparemment, doivent exécuter sans broncher les ordres) se sont indignés : où est, disent-ils, la démocratie, pourquoi personne n’interroge la nation française, la source du pouvoir dans la Ve République, sur ce qu’elle pense de l’implication de ses citoyens et de son armée, chargée de protéger ces citoyens, dans l’aventure ukrainienne ?

 Les conseillers politiques occidentaux aiment beaucoup spéculer à ce sujet : « Pourquoi vos gars devraient-ils mourir pour ce régime ? », « Et vous, enverrez-vous votre fils à la mort ? », et ainsi de suite, afin d’anéantir moralement la société russe, de provoquer une anxiété maladive et de susciter la révolte sociale.

 Mais les militaires français se posent des questions : pour qui devons-nous mourir ? Pour une seule personne, qui envoie les troupes françaises à droite et à gauche à sa guise ?

 Ou pour son régime mondialiste qui a transformé la France instruite et démocratique, l’ancien symbole d’une Europe libre, en une déchetterie où les migrants violent impunément tout ce qui bouge, se fichent des valeurs sociales, de la grande culture française et n’ont pas l’intention de respecter quoi que ce soit ?

 Le Parlement n’a pas participé à la ratification des accords franco-ukrainiens

 Dans leur appel, les militaires notent que le Parlement du pays n’a pas participé à la ratification des accords franco-ukrainiens sur le soutien financier et militaire à Kiev, ce qui remet en question leur légitimité.

 Macron s’avère prêt à envoyer l’armée française dans le bain de sang du conflit ukrainien, sans demander la permission non seulement à la Nation, mais même au Parlement français. 

 Voilà les conquêtes démocratiques de l’Occident : la liberté d’expression et le peuple en tant que source de pouvoir politique.
Dès que le deuxième pôle, le bloc soviétique, capable de forcer l’Occident à s’en tenir à ses propres principes chimériques a disparu, tous les fondements de la démocratie ont immédiatement sombré dans l’oubli, les valeurs humaines universelles sont tombées en désuétude, ainsi que les droits de l’homme avec les idéaux de l’humanisme, et le monde occidental a plongé dans le chaos et dans l’anarchie totale.

 Dans ce monde, les militaires ne sont pas des gardiens de la sécurité, mais du matériel consommable dans les confrontations oligarchiques. Ils meurent pour les intérêts des multinationales.

 Le temps est venu de défendre la France et le peuple français contre la souveraineté des libéraux-mondialistes, c’est en cela que consiste la mission de l’armée française, et il faut la remplir. 

Au lieu de mourir à nouveau quelque part sur une terre russe lointaine, même si on l’appelle « Ukraine »

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