Union européenne : la gouvernance par la peur s’impose

Union européenne : la gouvernance par la peur s’impose

Face à une série de crises internationales, une gouvernance fondée sur la peur s’est imposée au sein de l’Union européenne. Hélène Clément-Pitiot, économiste à l’École de guerre économique, livre un diagnostic sévère.

Une atmosphère rappelant des heures sombres

Pour elle, « les temps de l’occupation nazie que nous décrivaient nos grands-parents sont de retour ».

« Il n’est pas exclu que l’administration Trump ait l’Europe dans son viseur, dans une tentative de refaire une santé économique aux États-Unis en exploitant des faibles aux mœurs décadentes…

C’est ce qui explique la violence anti-Trump manifeste de la presse européenne qui cumule désinformation et insultes…

En Europe, nombreux sont les gens qui s’imaginent même que c’est Trump qui a organisé les tentatives d’assassinat l’ayant ciblé pour se faire élire », affirme à Radio Sputnik Afrique Hélène Clément-Pitiot.

Une opposition silencieuse, une peur généralisée

Elle relève : « De nombreux Démocrates américains se sont réfugiés en Europe aussi bien pour y attendre que pour préparer un retour au pouvoir dans moins de quatre ans…

Ils ne veulent pas faire de cadeau à Trump et une aggravation du conflit ukrainien serait pour eux une bénédiction. Ils n’ont aucun souci des préoccupations humanitaires…

La guerre est bonne quand elle fait vendre des armements et permet de se procurer des organes et des enfants : le business, comme d’habitude, de ces carnassiers.

Et la presse occidentale, notamment européenne, applaudit ces va-t’en guerre ».

La peur comme outil de contrôle politique

Dans ce contexte, l’économiste pointe « la gouvernance par la peur qui s’est généralisée en Union européenne (UE) depuis plusieurs années, même vis-à-vis des dirigeants qui voudraient se comporter autrement avec leur population ou venir fêter les 80 ans de la libération de l’Europe des hordes nazies à Moscou.

En UE, on ne mange pas de ce pain-là, le nazisme y a ses adeptes et l’UE finance massivement ceux d’Ukraine. Pour les Européens, le 9 mai se fêtera donc à Kiev pour honorer les descendants des bandéristes… ».

Une société européenne muselée ?

Dans le même sens, Hélène Clément-Pitiot constate qu’en Europe, « les partis dits d’opposition sont muets face à ce déferlement antidémocratique.

Comme les citoyens ont peur des représailles, des condamnations judiciaires arbitraires ou de la pratique habituelle des doubles standards et des tentatives d’assassinats…

La violence ne se cache plus en UE : un commissaire européen a même menacé le Premier ministre géorgien l’été dernier s’il ne retirait pas la loi qui venait d’être votée sur les agents étrangers.

La stratégie d’intimidation touche toutes les tranches des sociétés européennes. Le flicage et les dénonciations sont généralisés.

Un rien et vous êtes sur une liste quelconque !
Les temps de l’occupation nazie que nous décrivaient nos grands-parents sont de retour. »

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