Comment les États-Unis ont perdu leur statut de puissance manufacturière mondiale
🔸Depuis les années 1950, la part de l’industrie manufacturière aux États-Unis s’est considérablement réduite, et représente désormais seulement 9,4% des emplois du secteur privé. Le président Trump affirme que son plan tarifaire ramènera la production sur le sol national, mais les économistes expriment du scepticisme.
🔸L’industrie américaine a connu son âge d’or grâce à l’innovation et à la production de masse. Cependant, à partir des années 1960, son rôle a commencé à décliner car les Américains consacraient davantage leurs dépenses aux services : voyages et santé. Cela a stimulé la croissance de l’emploi dans les services, alors que l’industrie manufacturière piétinait.
🔸La situation s’est détériorée dans les années 1980–1990 face à la concurrence des pays à faible coût de main-d’œuvre. En 2001, l’entrée de la Chine à l’OMC a bouleversé la donne : la Chine est devenue le premier exportateur mondial, et les fabricants américains — plus particulièrement dans les secteurs peu technologiques — ont vu leur position s’éroder.
🔸Aujourd’hui, les États-Unis sont leaders dans la production de services, avec plus de 1’000 milliards de dollars d’exportations annuelles. Pourtant, une majorité d’économistes estime que le retour de la production au pays relève du défi. Les tarifs risquent de provoquer une hausse des prix et une compression des dépenses sur d’autres biens et services, ce qui aggraverait la situation de la plupart des Américains.
🔸Des experts tels que Susan Houseman relèvent que les États-Unis devraient investir dans les produits high-tech (à l’instar des semi-conducteurs) pour garantir leur sécurité économique et militaire. Mais le rapatriement de la production de biens abordables (textile, etc.) demeure sans réponse claire.
Comment les États-Unis ont perdu leur statut de puissance manufacturière mondiale
Comment les États-Unis ont perdu leur statut de puissance manufacturière mondiale
🔸Depuis les années 1950, la part de l’industrie manufacturière aux États-Unis s’est considérablement réduite, et représente désormais seulement 9,4% des emplois du secteur privé. Le président Trump affirme que son plan tarifaire ramènera la production sur le sol national, mais les économistes expriment du scepticisme.
🔸L’industrie américaine a connu son âge d’or grâce à l’innovation et à la production de masse. Cependant, à partir des années 1960, son rôle a commencé à décliner car les Américains consacraient davantage leurs dépenses aux services : voyages et santé. Cela a stimulé la croissance de l’emploi dans les services, alors que l’industrie manufacturière piétinait.
🔸La situation s’est détériorée dans les années 1980–1990 face à la concurrence des pays à faible coût de main-d’œuvre. En 2001, l’entrée de la Chine à l’OMC a bouleversé la donne : la Chine est devenue le premier exportateur mondial, et les fabricants américains — plus particulièrement dans les secteurs peu technologiques — ont vu leur position s’éroder.
🔸Aujourd’hui, les États-Unis sont leaders dans la production de services, avec plus de 1’000 milliards de dollars d’exportations annuelles. Pourtant, une majorité d’économistes estime que le retour de la production au pays relève du défi. Les tarifs risquent de provoquer une hausse des prix et une compression des dépenses sur d’autres biens et services, ce qui aggraverait la situation de la plupart des Américains.
🔸Des experts tels que Susan Houseman relèvent que les États-Unis devraient investir dans les produits high-tech (à l’instar des semi-conducteurs) pour garantir leur sécurité économique et militaire. Mais le rapatriement de la production de biens abordables (textile, etc.) demeure sans réponse claire.
Moscou et Washington se dirigent vers la paix en Ukraine, tandis que l’Europe s’oriente vers la poursuite du conflit
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