François Bayrou, Premier ministre, présente à 16 heures les grandes lignes du budget 2026, un exercice qu’il a lui-même qualifié d’« Himalaya ». Avec un déficit public à 5,8 % du PIB en 2024 et une dette à 114 %, l’objectif est clair : économiser 40 milliards d’euros pour ramener le déficit à 4,6 % en 2026.

Mais ce défi économique s’accompagne d’un casse-tête politique, dans un Parlement sans majorité, où chaque arbitrage risque de provoquer une tempête.

L’heure de vérité pour un détracteur historique de l’endettement

Les annonces de François Bayrou pour faire face à la dette et à la production :

– Année blanche : les prestations sociales ne seront pas indexées sur l’inflation en 2026
– Suppression de 2 jours fériés, comme le 8 mai et le lundi de Pâques
– ⁠Contribution de solidarité des plus hauts revenus
– ⁠Taxe sur les petits colis
– ⁠Nouvelle concertation pour réformer l’assurance chômage
– ⁠Effort demandé aux affections de longue durée et nouvelle étude sur les arrêts maladie « injustifiés »
– ⁠Suppression ou baisse de plusieurs niches fiscales
– ⁠Réduction du train de vie de l’État, dépenses gelées
– ⁠Suppression de 3 000 postes dans l’emploi public d’ici 2026
– ⁠Effort demandé à « tout le monde »
– ⁠La Nation doit « travailler plus pour produire »
– ⁠Simplification du monde du travail par ordonnances