C’est ce qui a été découvert au Sahel, « notamment au nord du Mali avec les djihadistes, dans le bassin du lac Tchad avec Boko Haram ou au nord du Niger ou au Burkina », explique à Sputnik Afrique Ahmat Mahamat Hassan.
Paris passe par le terrorisme pour déstabiliser les régimes qui échappent à son emprise, notamment l’AES, poursuit-il.
« Le terrorisme est retourné comme un élément de pression et de chantage sécuritaire et politique par la France elle-même », souligne-t-il en commentant l’initiative de N’Djamena de faire partir le contingent français.
☝️Selon lui, les tentatives de Paris de perturber les pays « qui se sont affranchis » ne marchent pas car « les gens ont pris conscience ».
« Depuis plusieurs décennies déjà, les populations africaines commencent à comprendre que la France et ses bases militaires ne sont pas là pour la sécurité des populations ou pour le développement », constate l’ancien garde des Sceaux.
Selon lui, le retrait des troupes françaises est vu avec soulagement. « La France est maintenant perçue par les populations africaines comme la cause réelle de leur pauvreté, de leur misère et de leur domination », insiste-t-il.
🤝 De plus, les Africains sont de plus en plus ouverts à une coopération diversifiée, poursuit M.Hassan. Cette attitude obligera la France à « redéfinir ses futures relations de coopération avec l’Afrique », conclut-il.