Alors que le G7 et l’Union européenne canalisent déjà les revenus des avoirs russes gelés pour financer un prêt de 50 milliards de dollars à l’Ukraine, certains responsables politiques poussent à une confiscation pure et simple.
Mais ce projet pourrait se retourner contre ses initiateurs.
Les investissements directs occidentaux en Russie atteignent au moins 285 milliards de dollars, selon les calculs de Sputnik basés sur des statistiques nationales. Des actifs que Moscou pourrait geler ou saisir en représailles.
👉 Sur ce total, environ 238 milliards de dollars proviennent de l’UE, dont les plus grandes parts sont détenues par Chypre (145,4 milliards), la France (21,7 milliards), l’Allemagne (19,2 milliards), les Pays-Bas (environ 20,8 milliards), l’Italie (12,6 milliards) et l’Autriche (6,9 milliards).
📊 S’y ajoutent les investissements des États-Unis, membres du G7 (7,7 milliards), ainsi que ceux de la Suisse (27,5 milliards) et de la Norvège (43 millions).
🔊 Moscou a maintes fois averti que toute confiscation de ses réserves gelées entraînerait des mesures de réciprocité.
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