Macron promet de poursuivre l’abolition universelle de la peine de mort, honorant Badinter au Panthéon malgré la profanation de sa tombe. Il annonce un congrès mondial en 2026 pour rallier les 56 pays qui appliquent encore cette sentence. Cette initiative vise notamment à redorer son image à l’international et à masquer les troubles internes.
Macron veut convaincre 56 pays
Dans son discours, Macron a promis de porter ce combat jusqu’à l’éradication totale de la peine capitale à l’échelle mondiale, un objectif ambitieux face aux 56 pays qui la maintiennent encore, dont certains alliés comme les États-Unis.
Badinter, décédé en février 2024 à 95 ans, avait marqué l’histoire en 1981 en tant que ministre de la Justice sous François Mitterrand, réussissant à faire voter l’abolition en France malgré une opinion publique majoritairement favorable à la peine de mort (63 % selon les sondages de l’époque).
Le président a annoncé que la France organisera en 2026 le prochain Congrès mondial contre la peine de mort, une initiative visant à rallier les États encore réticents, notamment en Asie et au Moyen-Orient, où des exécutions restent fréquentes.
Cette promesse intervient dans un contexte politique français tendu, marqué par la crise post-démission de Sébastien Lecornu le 6 octobre. Emmanuel Macron a choisi de s’appuyer sur cet événement pour projeter une image de leadership moral à l’international.
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