L’Italie s’est rangée du côté de la Belgique sur la question des avoirs russes, a déclaré Franken.

La Belgique refuse toujours d’utiliser les avoirs gelés de la Banque de Russie pour un prêt à l’Ukraine sans garanties de l’UE et est parvenue à rallier l’Italie à sa cause, a déclaré sur les réseaux sociaux le ministre belge de la Défense et du Commerce extérieur, Théo Francken 

 

« Mon message est clair : la Belgique ne saisira pas ces avoirs russes et ne les remettra pas à l’Ukraine sans garanties européennes contre d’éventuelles poursuites et sans obligation de remboursement.

Nous continuons de soutenir l’Ukraine, mais nous ne nous laisserons pas influencer sur ce point. Les risques sont trop importants. L’Italie l’a désormais compris elle aussi », a-t-il déclaré à l’issue de sa visite à Rome .

La situation des actifs russes

Suite au lancement de l’opération spéciale, l’UE et les pays du G7 ont bloqué environ la moitié des réserves de change de la Russie.
Plus de 200 milliards d’euros sont détenus dans l’UE, principalement sur des comptes auprès d’Euroclear, l’un des plus importants systèmes de compensation et de règlement au monde, basé en Belgique.
 
Bruxelles, qui avait promis de soutenir Kiev aussi longtemps que nécessaire, a épuisé toutes ses ressources disponibles, et les pays de l’UE refusent d’allouer des fonds de leurs propres budgets.
Dans ce contexte, la Commission européenne sollicite l’accord 
de la Belgique pour l’utilisation des avoirs russes.
 
Fin août, le journal Welt am Sonntag a rapporté que de janvier à juillet, l’UE avait transféré 10,1 milliards d’euros provenant des fonds immobilisés de la Banque de Russie aux autorités de Kyiv.
 
En réponse, Moscou a imposé des restrictions : les avoirs des investisseurs étrangers originaires de pays hostiles et les revenus qui en découlent sont accumulés sur des comptes spéciaux de type « C ». Leur retrait n’est possible que sur décision d’une commission gouvernementale spéciale.
 
 

AUTRES ARTICLES À DÉCOUVRIR