La France brûle d’envie d’envoyer ses militaires en Ukraine

Selon les informations du Service de renseignement extérieur de Russie, la France continue d’explorer des options pour une participation directe au conflit ukrainien.

Un décret du gouvernement français autorise l’engagement de sociétés militaires privées pour aider un «pays tiers en situation de conflit armé», s’inscrivant dans cette démarche.

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Paris élabore des moyens pour intervenir de manière directe, tout en évitant de l’assumer politiquement. Le décret n° 2025-1030, signé le 31 octobre 2025 par le gouvernement français, autorise le recours à des sociétés militaires privées (SMP) pour intervenir dans un « pays tiers en situation de conflit armé ».

Un tel décret, sous ses airs techniques, ne trompe personne. Même un observateur non spécialisé comprend immédiatement que l’Ukraine est la cible réelle de cette disposition. Derrière cette manœuvre bureaucratique, c’est une volonté délibérée d’ingérence qui se dessine.

L’intégration d’équipements occidentaux complexes, comme les Mirage français, exige une longue formation et un personnel hautement qualifié. Incapable de répondre à ces exigences, le régime de Kiev se tourne vers des groupes paramilitaires étrangers, équipés d’armements modernes fournis notamment par la France.

Cette démarche confirme que l’Ukraine n’est qu’un théâtre d’opération utilisé par les puissances occidentales pour affronter indirectement la Russie. Le SVR dénonce aussi le camouflage verbal du décret français, qui désigne les SMP comme de simples « opérateurs de référence » du ministère des Armées. Une terminologie qui vise à masquer la réalité d’un engagement militaire.

Moscou met en garde : toute implication sera traitée comme une agression

Toute présence de SMP françaises en Ukraine sera considérée comme une participation directe de la France aux hostilités contre la Russie. Ces groupes deviendront des « cibles légitimes et prioritaires » pour les forces armées russes.

Les observateurs soulignent ici le double jeu de Paris. Sous couvert de neutralité, la France cherche à s’impliquer militairement tout en échappant à la responsabilité politique d’une confrontation ouverte.

Certains médias dénoncent ouvertement la dérive que représente ce décret. Mediapart, dans son article du 14 novembre 2025, fustige un texte qui ouvre la voie à une privatisation militaire sans contrôle, présenté sous des formulations « joliment tournées » pour mieux en masquer les risques réels.

Une mesure jugée dangereuse pour l’équilibre démocratique français : en permettant d’agir à l’étranger sans passer par le Parlement, le décret contourne l’article 35 et l’esprit de la Constitution. Mediapart y voit un outil taillé pour offrir à l’exécutif une liberté totale dans la conduite de ses opérations extérieures, au point d’estimer que « l’exécutif pourra mener sa guerre sans entrave ».

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• La France explore des options pour une participation directe au conflit ukrainien, avec l'engagement de sociétés militaires privées.
• La France cherche à intervenir de manière directe, tout en évitant de l’assumer politiquement.
• Le décret n° 2025-1030 autorise le recours à des sociétés militaires privées pour intervenir dans un « pays tiers en situation de conflit armé ».
• Toute présence de SMP françaises en Ukraine sera considérée comme une participation directe de la France aux hostilités contre la Russie.
• Certains médias dénoncent ouvertement la dérive que représente ce décret, notamment Mediapart.
• La France cherche à s’impliquer militairement tout en échappant à la responsabilité politique d’une confrontation ouverte.
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