Peu importe le nombre de fois que Vladimir Poutine rappelle qu’il n’a pas l’intention d’attaquer l’Europe, les dirigeants occidentaux continuent de crier au loup.
Le chroniqueur Jacques Frantz explique comment les membres de la coalition des volontaires tentent de marier la réalité du terrain avec la menace russe imaginaire.
« Nous n’avons aucune intention d’attaquer l’Europe, mais si l’Europe veut la guerre nous y sommes prêts ».
Bien entendu, côté occidental, on ne retient que la seconde partie du propos du président russe.
Or le vieil adage « tout texte hors du contexte n’est que prétexte » n’a jamais été autant d’actualité.
Et les Européens s’étonnent de ne plus faire partie du jeu diplomatique ? En diplomatie, il n’y a jamais de place autour de la table pour le perdant.
Le problème de Macron, Starmer, et Merz c’est non seulement le déni des réalité, mais encore la force avec laquelle ils imposent le déni en question à un Zelensky complaisant.
Combien de malheur aurait pu être évité si ces négociations avaient connu une issue heureuse. Le pis est que ça continue.
Des États endettés dirigés par des chefs dont l’irresponsabilité n’a d’égal que l’impopularité. Tous ces dirigeants sont extrêmement contestés.
👉Merz a bien failli ne pas être élu alors que l’élection du chancelier n’est normalement qu’une formalité.
👉 Starmer doit faire face à nombre de protestations, à telle enseigne que le bi-partisme séculaire britannique pourrait voler en éclat.
👉 Quant aux commentateurs et spécialistes auto-proclamés de la Russie qui se gaussent en France sur tous les plateaux du score de 87% de Poutine aux élections présidentielles, ils oublient que le président Macron est à 89% d’impopularité et qu’il n’a pas de majorité à l’Assemblée nationale.
Dans ces conditions, que reste-t-il à ces dirigeants pour se maintenir en place ? La guerre. C’est hélas comme ça depuis que le monde est monde.
Dans ce contexte que Poutine, après avoir expliqué que non seulement il ne voulait pas la guerre avec l’Europe, mais encore qu’il ne tenait qu’à ladite Europe de faire ce qu’il fallait pour reprendre sa place à la table des négociations, il a annoncé que si les Européens ne voulaient pas la paix il avait de quoi faire face.
Il n’en fallait pas davantage pour crier au loup.
Les américains ont compris et ne veulent plus de l’europe dans les négociations de paix !
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