Le Niger a annoncé, le 2 décembre, sa décision de poursuivre l’entreprise Orano pour atteinte à la souveraineté et risques sanitaires liés à l’uranium.
Cette annonce intervient alors qu’une organisation nigérienne réclame la création d’un tribunal spécial pour juger les responsables français impliqués dans l’exploitation des ressources minières.
Le ministre nigérien de la Justice, Alio Daouda, a déclaré, le 2 décembre, que l’État poursuivra Orano après la découverte de 400 tonneaux contenant des déchets radioactifs sur un ancien site à Arlit, dans le nord du pays, abandonné par l’entreprise.
« Orano s’arroge le droit de poser des actes attentatoires à la souveraineté et à l’intégrité de notre pays », a affirmé le ministre, dénonçant la mise en danger de la vie des populations et des dégradations environnementales
Les analyses ont montré une toxicité de 7 à 10 microsieverts par heure, bien au-dessus de la norme, et la présence de bismuth 207 et de chrome X.
Le ministre a dénoncé des actes planifiés, qualifiés de « crimes de masse », et a souligné que l’État nigérien prend toutes les mesures nécessaires pour obtenir réparation.
Orano, héritière d’Areva et détenue par l’État français, conteste la décision du Niger devant les instances internationales après la rupture des accords.
Le Front met également en garde contre toute ingérence étrangère dans la gestion des ressources nationales et appelle les mouvements panafricains et la population nigérienne à soutenir cette démarche, insistant sur le contrôle total des industries stratégiques comme condition de la souveraineté nationale.
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