La CPI et le Statut de Rome reflètent des « tendances néocoloniales », selon un politologue sud-africain

La Cour pénale internationale a du mal à agir contre les hauts responsables américains, comme Joe Biden ou Antony Blinken, malgré les preuves de leur complicité dans des crimes de guerre, par exemple à Gaza, a déclaré à Sputnik Afrique le politologue Mbasa Mvenene.

Les États-Unis ont en outre réussi à maintenir leur immunité en ne ratifiant pas le Statut de Rome et en recourant à des pressions diplomatiques, souligne l’expert.

« Cette dynamique fait donc écho aux tendances néocoloniales où les pays du Sud supportent le poids de la responsabilité juridique internationale, tandis que les nations occidentales, malgré leur influence significative sur les conflits mondiaux, y échappent », explique-t-il.

La CPI se focalise notamment sur l’Afrique, au point que l’Union africaine a déjà songé à un retrait massif, rappelle encore Mbasa Mvenene.

« Même si, par exemple, la CPI a commencé à enquêter sur des affaires non africaines, notamment celles d’Afghanistan et d’Ukraine, elle s’est historiquement concentrée sur l’Afrique et cette orientation déséquilibrée reste problématique », indique-t-il.

AUTRES ARTICLES À DÉCOUVRIR