Les syndicats français ont reçu un document d’orientation dans lequel l’administration Bayrou confirme viser un bénéfice de plus de 4 milliards d’euros grâce à la suppression de deux jours de fête légale. Une décision qui est loin de faire l’unanimité auprès des Français.
Il invite également les partenaires sociaux à se manifester « d’ici au 1er septembre » s’ils souhaitent entamer des négociations, afin que ces dernières se concluent « au plus tard le 30 septembre », tout en soulignant le fait que le choix des deux jours concernés peut encore être « discuté ».
Matignon déclare : « Produire plus, c’est avant tout travailler plus. Les actifs français, comme leurs voisins européens, travaillent moins que les actifs américains ».
Depuis que le Premier ministre a évoqué pour la première fois cette suppression, le 15 juillet 2025, présentée comme un levier pour augmenter le volume annuel de travail, produire davantage et renforcer la compétitivité économique de la France, il tente par tous les moyens de faire accepter cette idée aux travailleurs français, qui voient cette initiative d’un très mauvais œil.
Au-delà de la symbolique que représentent les deux jours fériés concernés par cette réforme (lundi de Pâques, qui est un événement majeur pour la chrétienté et le 8 mai, date de la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945), ces surpressions font encore monter d’un cran la tension sociale dans le pays, se trouvant déjà dans une situation financière très compliquée.
Le Premier ministre en est conscient et il sait qu’une épée de Damoclès, sous la forme d’une motion de censure face à son effort budgétaire 2026, plane au-dessus de sa tête. D’où sa volonté de vouloir convaincre à tout prix pour éviter cette sanction irréversible.
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