Blackout électrique : bientôt chez vous !

Blackout du 28 avril 2025 : un avertissement pour l’Europe

Le 28 avril 2025, un blackout massif a touché l’Espagne, le Portugal et le sud-ouest de la France, révélant la vulnérabilité des réseaux électriques européens face aux défis énergétiques actuels.

Des pannes prévisibles ?

Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut rappeler que, globalement, l’électricité ne se stocke pas. Il faut donc que la production corresponde en permanence à la consommation. Si on produit trop, ou pas assez, le réseau saute, comme en Espagne. 

Les énergies intermittentes, c’est-à-dire dont la production n’est pas contrôlable et dépend des caprices de la météo (vent pour les éoliennes, soleil pour les panneaux solaires) sont donc logiquement un problème structurel et devraient, au mieux, rester très minoritaires.

 Or, au moment du crash, la production espagnole était assurée à 70% par ces énergies intermittentes. Pour pallier leur défaut structurel, les énergies intermittentes doivent donc être compensées par des énergies stables et contrôlables, par exemple en France les 58 réacteurs nucléaires d’EDF. 

Or, il n’y a que 4 réacteurs en Espagne, pays idéologiquement opposé au nucléaire. Qui plus est, ces réacteurs nucléaires ne sont à la base pas conçus pour une production en variation constante, à la hausse ou à la baisse, en fonction des caprices de l’intermittent.

Impact en France : une alerte sans précédent

Bien que la France ait été moins touchée que ses voisins ibériques, certaines régions du sud-ouest ont subi des coupures temporaires. La centrale nucléaire de Golfech a été déconnectée, mais le réseau français a rapidement été stabilisé grâce aux mesures prises par RTE .

Le rôle des interconnexions européennes

La France a pu éviter une panne majeure grâce à ses interconnexions avec d’autres pays européens. Ces connexions permettent une flexibilité accrue, mais elles peuvent aussi propager des défaillances si elles ne sont pas correctement gérées .

Des chois écologiques dangereux

Entre 2021 et 2022, l’Espagne a détruit plus de 256 barrages pour restaurer le « cours naturel » des rivières afin de se conformer aux objectifs de « l’Agenda 2030 » des mondialistes et aux règlements de l’Union européenne. Il était déjà raisonnable de penser que cela avait joué un rôle majeur dans les inondations meurtrières de Valence en octobre 2024, on peut maintenant y ajouter une part de responsabilité dans le blackout électrique du mois dernier.

Tous les ingrédients étaient donc réunis pour une catastrophe.

Le plus inquiétant étant que les mêmes essaient de reproduire les mêmes mécanismes délétères en France. La Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) 2025-2035, en ce moment en débat à l’Assemblée nationale, prévoit ainsi d’atteindre la neutralité carbone en 2050, soit le programme « Net Zéro » des mondialistes. 

Malgré quelques ajustements, il s’enfonce dans l’erreur en persistant sur le photovoltaïque, quitte à détruire des hectares de forêt, comme dans les Landes en 2021 (70 hectares), pour installer des panneaux produits avec des terres rares (polluantes à exploiter) en Chine et amenés par des portes conteneurs géants hyper polluants. De même en privilégiant l’éolien en mer, encore plus coûteux (37 milliards d’euros programmés) et tout aussi inefficace que le terrestre qui défigure déjà nos paysages, ne se recycle pas, et massacre les oiseaux.

Vers une meilleure résilience énergétique

 

Cet incident souligne la nécessité de renforcer la résilience des réseaux électriques. Le développement du stockage par batterie et l’amélioration des infrastructures sont essentiels pour faire face à la transition énergétique .

✍️ Cet article est publié par GEOSKOP, média indépendant en géopolitique mondiale.
📣 Rejoignez-nous sur Telegram pour recevoir nos prochains articles.


🤖 Ce site est développé de façon indépendante avec le soutien technique de l’intelligence artificielle ChatGPT.

AUTRES ARTICLES À DÉCOUVRIR