Le Sénat va examiner dès le 15 novembre le projet de budget de la Sécurité sociale remanié par l’Assemblée, qui suspend la réforme des retraites jusqu’en 2028.
Les sénateurs promettent de supprimer les hausses fiscales et de rétablir les économies, menaçant l’adoption définitive.
La navette parlementaire suit son cours dans le cadre de l’examen du budget de la Sécurité sociale avec une transmission au Sénat le 15 novembre, dans un calendrier parlementaire de plus en plus serré.
Une arrivée devant la Chambre haute qui pourrait marquer un tournant pour le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026. Interrompus le 12 novembre au soir à l’Assemblée sans vote final, après épuisement du délai constitutionnel de vingt jours, les débats ont laissé un texte profondément modifié : suspension de la réforme des retraites (à 64 ans) jusqu’en janvier 2028, suppression du gel des pensions et minima sociaux, rejet de la surtaxe sur les mutuelles ou de l’élargissement des franchises médicales.
Dès samedi 15 novembre en commission, puis le 19 novembre en plénière, les sénateurs entendent « corriger l’hystérie fiscale » de l’Assemblée selon les termes du président de la Chambre Gérard Larcher. Ce dernier promet un budget « raisonnable » recentré sur les économies, sans alourdir la pression sur les Français, entreprises et collectivités.
Les élus LR, visent ainsi les 46 milliards de taxes nouvelles votées à l’Assemblée, dont une hausse de la CSG sur le patrimoine (2,8 milliards).
a suivre
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