🗣 C’est l’avis du vice-président du Bloc pour le Redressement et le Développement du Mali, interrogé par Sputnik Afrique.
Alors que les chefs d’État de la CEDEAO ont pris acte, le 15 décembre, de l’intention des pays de l’AES de quitter la communauté ouest-africaine, « beaucoup de pays vont s’interroger et auront plus de chances de pouvoir demander soit un retrait, soit de ne pas respecter certains protocoles au sein de la CEDEAO », estime Agali Welé.
En revanche, l’apparition de l’AES, composée du Niger, du Mali et du Burkina Faso, « vient de créer ce qu’on appelle une déviance positive, une situation inattendue qui émerveille de nombreux pays et communautés qui sont dans une situation silencieuse, et qui vont probablement suivre l’exemple de ces trois pays ». Pour l’expert, cette probabilité « est très forte ».
Dans la gestion des crises sécuritaires, les pays de l’AES « ont fait des efforts gigantesques, inimaginables » en apportant « une réponse vigoureuse aux djihadistes et terroristes ».