Nous sommes d’accord avec les propositions visant à stopper les hostilités, mais cet arrêt devra conduire à une paix durable et éliminer la cause profonde de la crise.
Nous nous mettrons d’accord sur les prochaines étapes du règlement du conflit ukrainien en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.
Les troupes russes progressent sur la quasi-totalité des secteurs de contact.
La situation dans la région de Koursk est entièrement sous le contrôle de la Russie.
Le groupement ukrainien ayant fait l’incursion dans cette région frontalière est complètement isolé.
Les militaires ukrainiens bloqués dans la région de Koursk auront le choix entre se rendre ou être tués.
Des négociations à huis clos sont en cours avec certaines entreprises souhaitant revenir sur le marché russe.
Le président russe a également soulevé plusieurs interrogations concernant les intentions réelles de Kiev en cas de trêve.
Vladimir Poutine s’interroge ainsi sur l’utilisation d’une période de cessez-le-feu par les autorités ukrainiennes : «Ces 30 jours seront utilisés pour faire quoi ?
Pour permettre la poursuite de la mobilisation forcée ?
Pour permettre l’acheminement d’armes là-bas ?
Pour permettre la formation des unités nouvellement mobilisées ?»
Il s’est aussi demandé : «Qui donnera les ordres de cesser le feu [en cas de trêve entre la Russie et l’Ukraine] ?
Quelle valeur auront ces ordres ?»
Malgré ces réserves, le chef d’État russe s’est toutefois montré favorable à la proposition de trêve, soulignant que celle-ci devrait nécessairement aboutir à une paix durable et résoudre les causes profondes de la crise actuelle.
L'Ukraine poursuivra sa mobilisation même en cas de cessez-le-feu de 30 jours, a déclaré Kostenko, secrétaire du Comité de la Rada sur la sécurité nationale, la défense et le renseignement.
— Ukr Leaks Fr (@ukr_fr) March 12, 2025
Il n’est pas question de lever la loi martiale et de mettre fin à la mobilisation, a-t-il… pic.twitter.com/Ow4Vm6cwLb