En France, les inscriptions aux concours enseignants de 2026 explosent grâce à l’ouverture au niveau bac + 3.
Cette hausse est à relativiser en raison des doubles inscriptions et des incertitudes sur les profils.
Les besoins réels pour la rentrée 2026 restent flous, notamment à cause des contraintes budgétaires.
Ce regain s’explique largement par un contexte exceptionnel. La réforme des concours, qui entre en vigueur en 2026, permet désormais de se présenter dès le niveau bac + 3, contre bac + 5 auparavant.
Si certaines disciplines et académies en tension, comme Créteil, Versailles, les mathématiques ou les lettres modernes, enregistrent une hausse spectaculaire des candidatures, le niveau global reste à peine supérieur à celui de 2021, avant l’effondrement observé en 2022.
La réforme introduit une double complexité. Les lauréats bac + 5 seront immédiatement en classe comme professeurs stagiaires, tandis que ceux recrutés à bac + 3 suivront deux ans de formation, sauf exceptions.
Résultat : la capacité réelle à pourvoir les besoins dès la rentrée 2026 dépendra étroitement du profil des reçus, encore inconnu.
Cependant l’incertitude budgétaire plane : sans vote du budget créant les postes supplémentaires, l’organisation même du concours pourrait être compromise. Derrière l’embellie statistique, l’équation du recrutement reste donc loin d’être résolue.
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