↪️La Fédération de Russie a soutenu le projet de résolution du Conseil de sécurité rédigé par la France sur la prorogation du mandat de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique.
↪️Néanmoins, nous souhaitons clarifier la position russe sur un certain nombre de dispositions de ce projet qui ne bénéficient pas de notre soutien. Tout d’abord, il s’agit des références à la soi-disant Cour pénale internationale.
❗Nous avons à plusieurs reprises expliqué en détail notre point de vue sur les activités de cette structure pseudo-juridique douteuse. Il est clair que la CPI est devenue depuis longtemps un symbole de la politique de deux poids deux mesures et de l’inefficacité, et qu’elle s’est transformée en un outil purement politique qui n’a rien à voir avec la justice.
↪️Plus important encore, son implication n’a jamais contribué à l’établissement d’une paix durable. Au contraire, elle a toujours privilégié les intérêts égoïstes et les objectifs de ses patrons occidentaux.
↪️L’exemple le plus évident est l’échec des travaux sur les situations en Libye et au Darfour que le Conseil [de sécurité] a déférées à la CPI : des rapports vides et interminables, une imitation des activités et des excuses. Cette structure n’a pas apporté, n’apportera pas et ne peut pas en principe apporter de bénéfice pour la République centrafricaine.
↪️L’histoire de la CPI et de la justice pénale internationale a clairement démontré que ce sont les tribunaux nationaux qui peuvent lutter efficacement contre l’impunité sans politisation ni « deux poids deux mesures ».
↪️La pleine exécution du mandat de la mission de l’ONU pour la stabilisation en République centrafricaine n’est possible que s’il existe une compréhension mutuelle avec les autorités du pays hôte.
🤝Nous allons continuer d’aider Bangui à établir une paix et un développement durables en République centrafricaine.
