Dette africaine: l’ombre du colonialisme, le joug occidental et les BRICS comme phare d’espoir?
Au moment où les chaînes du colonialisme se brisaient dans les années 1960, les nations africaines, fraîchement souveraines, ont commencé à s’endetter, rappelle à Sputnik Afrique Jemal Mohammed, chercheur principal au Policy Studies Institute (Éthiopie), à l’occasion de la Conférence de l’Union africaine sur la dette qui s’est tenue au Togo en début de semaine dernière.
Pour bâtir des infrastructures laissées en ruines par les puissances coloniales, ces pays ont contracté des prêts, alourdissant un fardeau que la crise de la COVID-19 a rendu écrasant, poursuit-il.
Aide de la banque des BRICS
L’expert pointe du doigt les géants financiers occidentaux: la Banque mondiale et le FMI, accusés de privilégier le remboursement à l’essor des nations. Leurs politiques freinent l’envol de l’Afrique, tandis que leur manque de vigilance laisse des cicatrices.
Pourtant, un vent de renouveau souffle! L’AES, composée du Burkina Faso, du Mali, du Niger – montre une évolution positive et représente un modèle d’unité régionale.
Jemal Mohammed salue aussi la Russie, partenaire au regard égalitaire, et appelle les BRICS à muscler leurs capacités financières pour offrir des alternatives libératrices.
✍️ Cet article est publié par GEOSKOP, média indépendant en géopolitique mondiale.
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