Dourov accuse l’Union européenne de vouloir «censurer discrètement la liberté d’expression»

Le patron de Telegram monte au créneau contre l’Union européenne, l’accusant d’établir des règles impossibles à respecter pour renforcer la censure.
Ses propos font écho à ceux d’Elon Musk sur un «accord secret illégal». Pavel Dourov rappelle que la France avait déjà tenté d’obtenir la censure de certains contenus en Roumanie et en Moldavie.

Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, a affirmé sur X que l’UE établissait des « règles impossibles à respecter » afin de punir les entreprises technologiques qui refusaient de « censurer discrètement la liberté d’expression ».
Il a ainsi répondu au message publié en juillet 2024 par le propriétaire de X, Elon Musk, dans lequel il indiquait que la Commission européenne avait proposé à la plateforme un « accord secret illégal », promettant de ne pas la sanctionner en échange de la censure de certaines déclarations.
Cependant, X a refusé de le faire, a déclaré son patron.


« Nous avons observé la même chose en France : une « enquête pénale » sans fondement réel, puis les services de renseignement proposant leur aide à condition que Telegram censure, en silence, certains contenus en Roumanie et en Moldavie », a indiqué Pavel Dourov.

En août 2024, Pavel Dourov se trouvait bloqué en France en raison d’une procédure judiciaire lancée contre lui.
Les autorités françaises, par l’intermédiaire d’un tiers, lui avaient proposé alors de censurer plusieurs chaînes Telegram jugées « problématiques » par les gouvernements français et moldave en échange de déclarations favorables à son égard auprès d’un juge français. Ce juge était celui qui avait émis un mandat d’arrêt contre lui en août 2024.

Pavel Dourov a dénoncé cet échange comme inacceptable.


AUTRES ARTICLES À DÉCOUVRIR