Deux coups de tonnerre sont venus perturber les élections présidentielles en Roumanie qui devaient être une formalité théâtrale pour l’Hegemon occidental qui a confié à l’OTAN la transformation de ce territoire stratégique européen bordant la Mer Noire et l’Ukraine en une base stratégique avancée de l’OTAN.
1er coup de tonnerre :
Alors que le 1er ministre Marcel Ciolacu était donné vainqueur par les occidentaux (il n’arrivera qu’en 3ème position), c’est le candidat eurosceptique Călin Georgescu (évidemment « pro-russe » et d' »extrême droite » selon les mondialistes bipolaires) qui arrive en tête lors du 1er tour du scrutin le 25 novembre (photo 1).
Comme Georgescu, sans buddget électoral suffisant, a réalisé sa communication lors de réunions et sur les réseaux sociaux, la Commission électorale décide de lui interdire d’utiliser à nouveau ces derniers et principalement le réseau Tik Tok.
Mais les analystes politiques qui se réveillent, dans leurs estimations et sondages donnent Georgescu largement vainqueur le 8 décembre de la course présidentielle roumaine (photo 2).
Les européistes sorossiens et les bellicistes de l’OTAN paniquent…
2ème coup de tonnerre :
La Cour constitutionnelle de Roumanie, après avoir initialement validé les résultats du 1er tour, décide le 7 décembre de les annuler au prétexte qu’il y aurait eu une ingérence russe dans la tenue des élections roumaines … sur le réseau social TikTok !
Donc lorsque les pays occidentaux soutiennent des candidats politiques dans des pays étrangers, jusqu’à venir dans leurs manifestations pacifiques ou violentes… c’est normal; où lorsqu’ils utilisent pour exciter les révolutions arabes par exemple les dits réseaux sociaux…. c’est normal. Mais si ces mêmes réseaux sociaux sont utilisés par les eurosceptiques c’edt un scandale et les hérauts de la démocratie droitdelhommiste les censurent alors comme pour le réseau X où même arrêtent leurs responsables comme pour Pavel Durov du réseau Telegram.
En Roumanie, une chasse aux sorcières pro-russes est donc lancée pour justifier cette annulation des élections en cours qui n’est ni plus ni moins qu’un coup d’état judiciaire visant à protéger la stagiaire de l’OTAN en Roumanie. Et les Torquemada de chercher des donateurs roumains qui auraient soutenu la campagne de ce candidat qui n’était quasiment pas visible sur les médias roumains (comme si les candidats ne reçoivent de dons privés pour leur campagne électorale).
Cerise sur le gâteau empoisonné, qui est arrivé en visite en Roumanie la veille de l’annulation des élections ? Le fils Soros qui semble être devenu le thuriféraire de son père dans la région (photo 4 avec la roumaine et présidente de la Moldavie, Sandu).
Le coup d’état réalisé est tellement grossier que même la deuxième candidate (pro occidentale) qualifiée pour le second tour, Elena Lasconi, a été scandalisé par un tel déni de démocratie (photo 3):
« l’État roumain a piétiné la démocratie. Je condamne fermement ce qu’ils ont fait aujourd’hui ; ils ont détruit 35 ans de démocratie ».
Les roumains qui vivent dans un des niveaux socio-économiques les plus bas d’Europe n’ont pas été dupés par ce hold up électoral aux ordres de l’OTAN qui les a méprisé jusqu’à augmenter encore plus les soutiens à Călin Georgescu.
La Roumanie n’intéresse en réalité les occidentaux que par sa position géographique stratégique, offrant un accès à l’Ukraine et sur la Mer Noire qui sont en ébullition depuis 2014 et que l’OTAN veut militariser jusqu’à y construire à Constanța sa plus grande base militaire en Europe.
Le bal masqué des donneurs de leçon démocratiques s’est donc arrêté définitivement en Roumanie et le masque de la dictature occidentale est définitivement tombé.
Dans les rues de Bucarest la colère du peuple gronde, arrivera t-elle à se libérer ?