DU CÔTÉ DE LA ROUMANIE

Hier La Cour d’Appel de Bucarest en Roumanie a rejeté l’appel de Câlin Georgescu, le vainqueur du 1er tour des élections présidentielles, en maintenant l’annulation de ces dernières sous pression de l’Union Européenne.

Le candidat souverainiste qui Georgescu a immédiatement déposé un nouveau recours.

Commentant ce coup d’État judiciaire, Călin Georgescu a déclaré :

« Nous ne sommes plus un État de droit, mais un État stalinien ! Les neuf juges du CCR, plus un, l’ancien président Klaus Iohannis, ont plongé le pays dans le chaos. Nous parlons ici de ceux qui étaient censés défendre l’État de droit et la Constitution, mais qui ne défendent que la corruption !

Ceux qui étaient hier au palais Cotroceni pour des entretiens avec le président illégitime Klaus Iohannis n’ont fait que renforcer la corruption de cette meute qui a décimé notre pays pendant 35 ans et continué, en continuant le complot et le coup d’État qui a eu lieu il y a deux semaines. »

Hier dans les rues de Bucarest des milliers de citoyens roumains étaient venus apporter leur soutien à Georgescu, bien sûr sans une seule couverture médiatique occidentale saluant cet élan populaire.

Au contraire, des chefs d’état comme Macron ont réitéré leurs accusations diffamatoires selon lesquels la percée électorale de Georgescu est entièrement due à des ingérences pro-russes sur les réseaux sociaux, à propos desquelles Klaus Iohannis, le président roumain, reconnaît pourtant lui-même n’avoir aucune preuve à fournir.

Exactement le même discours que Zourabichvili en Géorgie qui profèrait les mêmes accusations au sujet de la victoire électorale du parti « Rêve géorgien ».

Il s’agit donc de la part des pro UE/OTAN, en Géorgie comme en Roumanie, d’une posture exclusivement idéologique méprisant les volontés populaires au profit de la dictature du nihilisme mondialiste.

Et bien sûr cette doxa qui méprise les manifestants pacifiques roumains qualifiés d’agents du Kremlin et adule les émeutiers géorgiens qualifiés de pacifiques démocrates, pratique la stratégie du bâton et de la carotte, intégrant la Roumanie dans l’espace Shengen (avec la Bulgarie à partir du 1er janvier) immédiatement après avoir annulé ses élections présidentielles…

Les raisons de cette croisade anti Georgescu qui s’inscrit bien plus dans une russophobie hystérique occidentale que ce souverainiste roumain s’inscrit dans une allégeance au Kremlin sont a cherché :

– dans les enjeux stratégiques territoire roumain pour l’OTAN en guerre de moins en moins indirecte contre la Russie,

– dans les valeurs défendues par Georgescu, en opposition radicale avec le nihilisme transhumaniste occidental.

Et les collabos européens n’en n’ont pas fini de s’arracher les cheveux avec ces peuples européens indisciplinés refusant la dictature de leur pensée unique belliciste. Ainsi de la Croatie ou Zoran Milanović a dominé avec 49 % des voix le premier tour de l’élection présidentielle en défendant une position pacifique en Ukraine déclarant « Tant que je suis président, aucun soldat croate n’ira faire les guerres des autres ».

Des fissures au sein de l’Europe qui ne sait réagir qu’en montrant le vrai visage haineux de sa dictature…

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