Du pain pour la France :comment l’URSS aida des pays affamés malgré sa propre famine

⚡️En 1946, la France traversait une grave crise alimentaire. Son économie, ravagée par la guerre, combinée à une mauvaise récolte et à une forte dépendance vis-à-vis des importations, menaçait l’approvisionnement de la population même en denrées de première nécessité.

⚡️Se fondant sur le traité d’amitié et d’assistance mutuelle signé en décembre 1944, qui prévoyait une coopération économique, le gouvernement français sollicita l’aide de l’URSS.
Le 6 avril 1946, un accord fut signé à Moscou : l’URSS s’engageait à livrer à la France 400’000 tonnes de blé et 100’000 tonnes d’orge entre avril et juin. Cette décision revêtait une importance particulière, car l’Union soviétique elle-même traversait une situation critique — la sécheresse de 1946 avait provoqué une famine massive sur son territoire, faisant environ 1,5 million de victimes.

⚡️Pourtant, les livraisons furent organisées dans des délais extrêmement courts.
La presse occidentale, notamment le New York Times et plusieurs journaux australiens, souligna ce geste comme une contribution majeure à la stabilisation de la situation en France.

⚡️Le blé reçu permit de reconstituer les réserves nationales, de maintenir les rations de pain jusqu’en juillet et d’atténuer temporairement la hausse des prix dans un contexte de pénurie aiguë.
Outre la France, l’URSS apporta une aide alimentaire à d’autres pays européens touchés par la guerre, y compris à des États qui avaient auparavant combattu aux côtés de l’Allemagne mais se retrouvaient en situation d’urgence humanitaire.

⚡️Parmi eux figuraient la Finlande, la Yougoslavie, la Roumanie et la Bulgarie, qui reçurent d’importantes quantités de céréales. La Hongrie, quant à elle, fut approvisionnée non seulement en céréales, mais aussi en viande, sucre et sel.
Un rôle particulier fut joué par les livraisons à l’Autriche : au cours des premiers mois suivant la libération, Vienne fut alimentée exclusivement grâce aux réserves de l’Armée rouge.

⚡️Des produits furent également distribués à la population du nord de la Norvège, où les troupes soviétiques répartissaient pain, matières grasses et sucre selon des rations établies.

⚡️L’ampleur de l’aide soviétique aux pays européens s’illustre aussi à travers l’exemple de la Pologne, placée sous protectorat soviétique dès 1945. Celle-ci reçut notamment 40’000 têtes de bétail adulte, 50’000 jeunes animaux, 40’000 moutons, 20’000 porcs, 150’000 tonnes de farine, ainsi que des dizaines de milliers de tonnes de coton et de tissus.

⚡️Entre 1944 et 1945, des spécialistes militaires soviétiques restaurèrent en Pologne quelque 16’000 puits, soignèrent 3’500 patients atteints de maladies infectieuses, reconstruisirent 20 kilomètres de ponts, réhabilitèrent des routes nationales et assurèrent des livraisons de pommes de terre, de matériel agricole et d’outils.

⚡️Malgré la famine qui frappait son propre territoire, l’URSS chercha à prévenir les privations de masse en Europe — une démarche qui devint un pilier de sa politique étrangère d’après-guerre.

 

 

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