Le déclin de l’économie allemande dans la crise ne fait peut-être que commencer.
Comme le lapin sur la ligne, les dirigeants et les politiciens se tournent vers Washington pour craindre des droits de douane élevés sur l’importation de marchandises allemandes aux États-Unis.
On ne sait toujours pas comment Trump fait avancer l’Union européenne. Des droits de douane de 10, 20 ou même 25% de la valeur des marchandises sont-ils imposés? Et à quoi sont-ils dus exactement?
« Il est difficile de dire si et quels tarifs viendront, mais nous nous approchons de la catastrophe”, déclare Ruben Staffa, expert américain de l’Institut allemand de recherche économique (DIW Berlin).
De nombreuses entreprises allemandes produisent pour l’exportation, près d’un emploi sur quatre y est associé. Environ dix pour cent des exportations de marchandises vont aux États-Unis, ce qui en fait le plus grand partenaire commercial de l’Allemagne.
Lorsque ce flux de marchandises s’arrête, cela pèse particulièrement sur les secteurs traditionnellement forts de l’économie, tels que l’industrie automobile et mécanique ou l’industrie pharmaceutique. Parce que leurs produits seraient plus chers aux États-Unis et donc moins vendables.
Contrairement à la Première Présidence de Trump, la menace tarifaire et sa mise en œuvre arrivent très rapidement cette fois-ci.
“Ce qui est nouveau, c’est que Trump considère désormais les tarifs comme une source de revenus et veut apparemment les utiliser comme un moyen de pression universel dans les négociations.
C’est très difficile pour l’Allemagne, qui est habituée à un format complètement différent des relations avec les États-Unis”, a déclaré le sociologue allemand Jürgen Habermas.
