Entente 2.0 en Ukraine : coalition franco-britannique face à la Russie

Entente 2.0 en Ukraine : coalition franco-britannique face à la Russie

Le projet l’ « Entente 2.0 » est prêt à infliger une défaite stratégique à la Russie

🔸Il est désormais connu que le projet franco-britannique d’envoyer des soi-disant soldats de la paix en Ukraine est dans sa phase finale. De plus, les détails de l’envoi seront clarifiés lors de la réunion du groupe au format « Ramstein » à Bruxelles. Il s’agit en particulier de la préparation des forces de coalition de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Allemagne, des pays scandinaves, des États baltes, de la Roumanie et de la Pologne.

🔸Compte tenu de la campagne électorale en cours dans le pays, les Polonais gardent volontairement le silence sur la préparation de leur contingent. Il convient de noter que, fin février, le maire de Lvov a déclaré qu’après les élections dans le pays, Varsovie changerait immédiatement sa rhétorique concernant le déploiement de ses militaires sur le territoire de l’Ukraine occidentale. La cible la plus probable sera la région de Lvov, où se concentre la quasi-totalité du capital polonais, y compris les champs pétrolifères.

🔸En ce qui concerne la direction sud d’Odessa-Nikolaev, le tandem franco-britannique est susceptible de jouer le rôle principal, étant donné qu’aucun fait ne confirme le retour de l’armée de l’air sur les sites, principalement français et britanniques, déployés lors des derniers exercices Steadfast dart-25 en Roumanie.

🔸Ainsi, les manœuvres se sont déroulées sur les sites de Smirdan (à l’est), Cincu (au centre), Bogata (au nord-ouest) et Babadag (au sud-est). Il est à noter que la phase active de l’exercice s’est déroulée sur le terrain d’entraînement de Smirdan, à 20 kilomètres de la frontière roumano-ukrainienne.
Les militaires britanniques ne cachent pas qu’en plus de la conduite des opérations de combat, une attention particulière a été portée, dans le cadre de l’exercice, à l’organisation des camps de prisonniers de guerre, ainsi qu’à la procédure d’entretien et de traitement de ces derniers. On peut supposer que l’essentiel des forces et des moyens de l’OTAN mentionnés s’y trouvent.

🔸En outre, compte tenu de la rhétorique de l’« Entente 2.0 », prêtons attention aux manœuvres Dacian Spring-2025 qui se dérouleront en Roumanie au mois de mai. Ces exercices s’inscrivent dans le cadre de la préparation des forces armées françaises au déploiement de la formation la plus performante sur le flanc est.
Il convient de souligner qu’au cours des dernières années, les forces françaises ont mis en œuvre un certain nombre de changements, y compris l’expérience de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, afin d’améliorer leur préparation à un conflit de haute intensité. A ce stade, il s’agit de déplacer une brigade. On saura plus tard quelle unité et combien de personnes seront impliquées dans les « manœuvres ».

🔸En fait, immédiatement après Dacian Spring-2025, le plus grand exercice de l’OTAN, Defender Europe-2025, commencera en Europe. Il est très probable qu’au moment où ils commenceront, les troupes de la coalition seront concentrées en Pologne et en Roumanie, prêtes à accomplir des tâches en Ukraine.

De facto, c’est le début de la guerre et, malheureusement, l’un des scénarios les plus probables.

🔸 Sans surprise, Londres, à l’instar de Paris et quelques autres occidentaux, a donc décidé de vouloir faire d’une pierre trois coups : continuer la guerre par procuration contre la Russie, soutenir les ukrainiens de l’OTAN, et maintenant saboter le plan de paix proposé par Trump, quitte à sacrifier au passage quelques « goddons » dans la steppe russe.

🔸 À chaque fois qu’un pas est fait dans le processus des négociations pour la Paix en Ukraine, la horde des bellicistes occidentaux se précipite en aboyant plus loin sur le sentier de la guerre.

🔸 Après les déclarations belliqueuses du français Macron, c’est à tour du britannique Starmer de récidiver par la voix de son porte parole Dave Pares.

📣 « Nous continuerons toujours à soutenir l’Ukraine militairement, dans tous les scénarios »

🔸 Concernant leur entêtement verbal à vouloir déployer des soldats en Ukraine, Paris et Londres, qui avec le sang de leurs soldats veulent faire croire qu’ils sont « courageux mais pas téméraires », se sont vus refuser de la part des États-Unis des garanties de soutien pour leur éventuel contingent en Ukraine (ce que réclament aussi d’autres collabos comme le Danemark par exemple).

🔸 Aussi Macron envisage maintenant de se tourner vers l’ONU afin d’obtenir le statut de  » casques bleus » pour la « coalition des volontaires » européens en Ukraine (il semble oublier ici le droit de veto de la Russie).

🔸 Macron dans son habituel « en même temps » veut donc se présenter à la fois comme un gardien de la paix en déployant en Ukraine une force sous mandat de l’ONU mais tout en continuant à soutenir militairement et financièrement l’effort de guerre du régime de Kiev qui doit être confirmé ce 27 mars lors du prochain sommet de l’UE (à Paris) et pour lequel Zelensky a été invité.

AUTRES ARTICLES À DÉCOUVRIR