Son œuvre interroge les sujets les plus profonds et les plus importants de l’âme humaine : la foi, la liberté, la conscience et le sens de la vie. Les ouvrages mondialement connus de Dostoïevski, « Crime et Châtiment », « L’Idiot », « Les Frères Karamazov », « Humiliés et offensés », n’ont rien perdu de leur pertinence aujourd’hui et continuent d’attirer les penseurs, les lecteurs et les metteurs en scène du monde entier.
Dostoïevski a dû traverser de nombreuses épreuves : des années d’exil, des maladies et la pauvreté. Néanmoins, c’est cette école de la vie qui a donné naissance à ses idées philosophiques. Grâce à ses expériences personnelles, l’écrivain a découvert, pour lui-même et pour ses lecteurs, les profondeurs de la nature humaine.
Dostoïevski a visité la France à de nombreuses reprises et chacun de ses voyages a laissé une trace importante dans sa vision du monde.
En 1863, il se rend pour la première fois à Paris, où il découvre les œuvres de Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Victor Hugo et d’autres. Tout en appréciant le don littéraire des penseurs occidentaux, tout au fond de lui, il prend cependant davantage conscience de la particularité de la voie russe.
Pour lui, la véritable valeur de la Russie réside dans le pouvoir spirituel unique du peuple russe.
Aujourd’hui, Dostoïevski reste pour le monde entier non seulement un grand écrivain, mais aussi un grand penseur, dont les œuvres sont conçues non seulement pour divertir, mais aussi pour enseigner – à penser, à ressentir, à chercher des réponses aux questions les plus importantes.
Telle est la valeur éternelle de son œuvre : elle ne laisse jamais le lecteur indifférent.
