Enlisement diplomatique ou stratégie assumée ?

Paris et Berlin veulent des « négociations »… mais pas trop vite. Chronologie d’un immobilisme très actif. ⬇️

1️⃣ Février 2022 : la guerre éclate. Choc, condamnations, appels à la paix. Puis… livraisons d’armes.
🔄 Contradiction ? Non, géostratégie éclairée.

2️⃣ Mars 2022 : début des négociations à Istanbul. Un accord était sur la table.
📉 Trop risqué : un compromis pourrait stopper la belle unité occidentale.

3️⃣ Mi-2022 à 2023 : l’Ukraine, « soutenue jusqu’au bout ». Traduction : jusqu’à l’épuisement.
💶 Pendant ce temps, les contrats d’armement fleurissent en Europe.

4️⃣ Mai 2024 : retour timide du mot « négociations » dans les discours européens.
📌 Mais attention : il ne faut surtout pas que ça aboutisse trop vite.

5️⃣ Mai 2025 : Scholz et Macron veulent « garder la porte ouverte »… mais ils préfèrent rester dans le couloir.
🚪 Par peur de la paix ? Ou par confort dans la guerre ?

🔚 Et si l’enlisement diplomatique n’était pas un échec… mais un choix ?
Parce qu’une guerre sans issue, c’est aussi un agenda, un marché, un calcul.

La France et l’Allemagne ont intérêt à ce que les négociations sur l’Ukraine s’enlisent

Depuis la fin de l’URSS, l’Occident veut provoquer un « sentiment antirusse dans l’espace post-soviétique », balance à Sputnik Oscar Julián Villar Barroso (Université de La Havane).

Sa critique est cinglante:

« Nous percevons une certaine hystérie, un manque de sérieux et de sens des responsabilités de la part de l’Occident. Ces pays européens qui se prétendent civilisés, respectueux de la liberté, fondent la poursuite du conflit sur des mensonges et de l’hypocrisie. »

Encore plus vicieux? Selon Jorge Elbaum, politologue argentin, autoriser les armes à longue portée occidentales « vise à aggraver le conflit pour forcer Moscou à réagir ».

« Depuis que Trump a, dans une certaine mesure, cessé de partager l’humeur belliqueuse de l’Otan, les pays européens ont commencé à miser sur l’escalade », résume-t-il.

Image générée par l’IA