Najat Vallaud-Belkacem assure qu’une politique migratoire «plus humaine» rapporterait 3,3 milliards d’euros par an à l’État, grâce à la régularisation massive de sans-papiers ainsi qu’à des économies sur les expulsions.
Une étude qui ignore les coûts réels, selon ses détracteurs.
Pourtant, Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), conteste cette arithmétique dans Le Figaro : « Ce calcul ignore complètement la réalité des coûts. »
Une fois régularisés, ces travailleurs accèdent à des prestations sociales bien supérieures, deux fois plus élevées que celles des natifs, selon l’Insee — sans compter l’effet d’appel d’air, l’immigration familiale et la dépendance à une main-d’œuvre peu qualifiée, qui freine la productivité.
L’OID chiffre le coût net de l’immigration à 3,4 % du PIB, soit plus de 90 milliards d’euros par an.
Avec sa proposition choc, France Terre d’Asile relance le débat sur l’immigration et les régularisations à un an et demi de la prochaine présidentielle, et surtout en pleine tempête budgétaire à l’Assemblée, où le gouvernement tente de ménager le RN, hostile à l’immigration, et le PS, qui y est favorable.
Macron «plutôt positif» sur la signature du traité UE–Mercosur