En pleine escalade militaire, l’Iran affirme avoir visé le Mossad et la base stratégique de Glilot lors d’une nouvelle salve de frappes de précision, «plus massive et dévastatrice». Téhéran évoque une arme furtive de nouvelle génération. Israël promet une riposte sans limite, tandis que toute issue diplomatique semble exclue.
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé, ce 17 juin, une nouvelle salve de frappes contre Israël, qualifiée de « plus massive et dévastatrice » par l’agence de presse iranienne IRNA.
Deux cibles majeures du dispositif sécuritaire israélien ont été visées : le siège du Mossad, à Herzliya, frappé de plein fouet, et la base de Glilot, centre logistique stratégique.
Une nouvelle arme furtive iranienne
Le ministère de la Défense iranien a indiqué avoir utilisé une roquette de nouvelle génération, difficilement détectable. Le général Heidari a confirmé un recours à des armes inédites, dans le cadre d’une stratégie ajustée visant des cibles militaires profondes.
Escalade militaire sans horizon diplomatique
L’offensive s’inscrit dans la neuvième vague de représailles iraniennes, baptisée « Promesse véridique – 3 », après les bombardements israéliens du 13 juin contre des infrastructures militaires et nucléaires en Iran. Plusieurs hauts gradés auraient péri, et des bâtiments tels que le siège de la radio-télévision IRIB, ont été gravement endommagés.
Israël, de son côté, rejette « toute option de règlement pacifique » avec l’Iran et affirme n’avoir « aucune limite » dans sa riposte. Sur le terrain, la confrontation se poursuit à haute intensité, mêlant missiles balistiques, drones, cyberattaques et frappes ciblées.
Certains missiles hypersoniques iraniens ont réussi à déjouer la défense antimissile israélienne, notamment le « Dôme de fer ».
Les perspectives d’apaisement sont sombres à court terme, les deux puissances s’enfonçant chaque jour un peu plus dans un affrontement militaire total, avec un haut niveau de destruction matérielle.
Les milices irakiennes, menées par Kataëb Hezbollah, menacent d’attaquer les intérêts américains en cas d’intervention des États-Unis dans le conflit Israël-Iran, déclenché le 13 juin par des frappes israéliennes.
Bagdad cherche à éviter l’escalade, tandis qu’une médiation omanaise est envisagée.
Les milices chiites irakiennes, alliées de l’Iran, brandissent la menace d’une intervention dans le conflit Israël-Iran, attisant les craintes d’une escalade régionale.
Abou Hussein el-Hamidawi, secrétaire général de Kataëb Hezbollah, a averti que toute implication américaine aux côtés d’Israël provoquerait des attaques contre les bases et intérêts des États-Unis en Irak, où 2 500 soldats sont déployés.
L’Irak, coincé entre ses alliances, tente de jouer la carte de la neutralité.
Les milices irakiennes, bien que limitées militairement, restent un acteur clé. Une intervention directe se concentrerait probablement sur des attaques ciblées contre des bases américaines, mais leur activation dépendra du degré d’implication des États-Unis.
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