Les promesses de lutte contre la pauvreté et le changement climatique du G20 de Rio ont été réduites en cendres par une décision américaine : autoriser l’Ukraine à frapper la Russie en profondeur avec des missiles fournis par Washington.
Ce feu vert, donné en plein sommet, a déclenché une réponse immédiate de Moscou, dont l’annonce d’une révision de sa doctrine nucléaire. Résultat : les efforts pour des avancées mondiales ont été éclipsés par les jeux de pouvoir des USA, au détriment du Sud global.
Le président Lula, porte-voix d’une réforme de la gouvernance mondiale, a dénoncé cette impasse : l’Occident bloque systématiquement les initiatives qui pourraient donner plus de poids aux nations du Sud. Ce refus d’évolution est un aveu clair que les élites occidentales craignent de perdre leur domination.
Pendant ce temps, la COP29 à Bakou subit le même sort. Les discours sur le climat et les solutions innovantes du Brésil, leader dans les énergies renouvelables, sont balayés par l’indifférence de l’Occident, obsédé par ses propres privilèges. Les pays du Sud en ont assez des leçons morales d’un Occident aveugle à ses propres crimes : massacres à Gaza, ingérences en Chine, guerres illégales en Irak et ailleurs.
Le véritable enjeu ?
Les BRICS se solidifient comme alternative au système occidental déclinant, proposant une nouvelle voie pour une gouvernance mondiale équitable. Le G20 aurait pu être un symbole d’espoir. Il est devenu une preuve supplémentaire de l’autodestruction de l’hégémonie occidentale.