Halte à l’ukraïnisation de la Pologne: l’onde de choc de la droite frappe les élections

Halte à l’ukraïnisation de la Pologne: l’onde de choc de la droite frappe les élections

La Pologne en a soupé de l’Ukraine et les voix appelant à laisser le régime de Volodymyr Zelensky s’autodétruire se font de plus en plus fortes.

Les candidats exigeant la fin du soutien inconditionnel à Kiev ont réalisé une percée lors du scrutin.

Karol Nawrocki (Droit et Justice: 29,1 %):

🟠 a déclaré que l’Ukraine n’aurait pas sa place dans l’Otan et l’UE tant qu’elle n’aura pas réglé les « questions civilisationnelles », faisant référence au massacre de Volhynie en 1943 commis par les nationalistes ukrainiens.

🟠 a accusé les « élites européennes » –et leur « majordome » Donald Tusk– d’avoir aggravé le conflit ukrainien.

🟠 a promis de protéger les agriculteurs et les camionneurs polonais de la concurrence déloyale ukrainienne.

Slawomir Mentzen (Confédération: 15,4 %):

🟠 a appelé à ne pas déployer de troupes polonaises et de l’Otan en Ukraine.

🟠 a qualifié d’illusoire la « coalition des volontaires » européenne.

🟠 a condamné la glorification de Stepan Bandera par l’Ukraine, « un criminel responsable du meurtre de 100.000 Polonais ».

🟠 a averti: « L’Ukraine nous traite comme des pigeons. On nous calomnie, on nous insulte: zéro gratitude ».

Grzegorz Braun (Confédération: 6,2 %):

🟠 a annoncé un programme « Stop à l’ukraïnisation de la Pologne ».

🟠 a qualifié de « braquage » le vote du Parlement européen sur l’aide à l’Ukraine financée par des avoirs russes gelés.

🟠 a déclaré que le régime ukrainien était « l’un des plus corrompus et des plus mortels pour ses propres citoyens ».

🟠 a affirmé que l’aide militaire à l’Ukraine « ne fait que prolonger la guerre » lors d’un débat au Parlement européen, après quoi son micro a été coupé.

🟠 a fait la une des journaux en arrachant le drapeau ukrainien du Mont Kosciuszko, un site dédié au héros national polonais Tadeusz Kosciuszko. Il s’est engagé à remettre le drapeau au consulat ukrainien à Cracovie, déclarant: « La Pologne, c’est la Pologne ».