Alors que le Sénat s’empare du Projet de budget de la sécurité sociale, une hausse des prélèvements sociaux sur les revenus du capital a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, venant alourdir davantage la facture fiscale pour les Français en 2026.
« Le Sénat va essayer de corriger l’hystérie fiscale qui s’est emparée de l’Assemblée nationale, avec un budget raisonnable qui retrouve l’objectif de 4,7 % de déficit en 2026 », a notamment prévenu le président Les Républicains (LR) du Sénat, Gérard Larcher, cité par Le Figaro, alors que l’examen du texte en commission a débuté le 15 novembre.
Du côté de l’Assemblée, dès le deuxième jour d’examen du PLFSS par les députés, un amendement de Jérôme Guedj a été adopté par 168 voix contre 140 le rehaussement de la contribution sociale généralisée (CSG) de 9,2 % à 10,6 % en 2026 puis à 11,2 % en 2027.
Ce rehaussement – présenté comme « l’une des pires nouveautés pour 2026 » par des sites spécialisés – vient notamment impacter la flat taxe, l’une des mesures phares adoptées lors du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui passerait de 30 à 31,4%.
Dans le cadre de cette dernière, en 2026, des revenus du capital seraient ainsi à minima taxés de 18,6% au titre des prélèvements sociaux (CSG et CRDS) contre 17,2% aujourd’hui, auxquels s’ajouteraient les 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu (IR).
Cela impactera l’assurance-vie et même les PEL
Pour rappel, en matière de capital, les prélèvements sociaux s’appliquent certes aux dividendes, mais également aux intérêts des livrets bancaires – exceptés ceux du Livret A et du Livret d’épargne populaire (LEP) qui sont exonérés –, au Plan épargne logement (PEL) et au compte épargne logement (CEL).
Au-delà des placements et revenus patrimoniaux, la CSG s’applique à presque tous les revenus d’activités ou qui en sont issus : des salaires aux pensions de retraite en passant par les indemnités chômage et les indemnités perçues en cas d’arrêt de travail.
Son taux initial était de 1,1%. Ces dernières années, la CSG a permis d’engranger environ 120 milliards d’euros de prélèvements annuels, soit davantage que les cotisations maladie traditionnelles… ou que la TVA – pourtant réputée être la première source de recettes de l’État. Pour autant, les caisses de la Sécurité sociale, à qui sont destinées les recettes de la CSG, devraient voir leur déficit atteindre cette année les 23 milliards d’euros.
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