Javier Milei, le président argentin, dans une interview choc de Paris-Match

« Le fait que la France pense à augmenter ses impôts sans réduire drastiquement ses dépenses publiques m’interpelle. Pourquoi ? Parce que tout le monde vit aux crochets d’un État qui va à l’encontre des intérêts des gens de bien.

Il y a ceux qui vivent de l’effort de leur travail et ceux qui vivent de l’effort des autres. Ceux qui paient leurs impôts et ceux qui tirent un avantage de ces impôts. Tant que ceux qui gouvernent bénéficient du système, ils n’ont aucun intérêt à changer la donne.

Nous avons opté pour un ajustement des dépenses publiques. Pas des impôts. Nous avons en particulier taillé dans les lignes budgétaires qui alimentaient la corruption de ce que nous appelons la caste politique et que j’aime aujourd’hui appeler le parti de l’État.

Mais qui sont les gens qui en font partie ? Les politiciens voleurs et corrompus ; les entrepreneurs qui vivent des faveurs de l’État ; les syndicalistes qui travaillent contre les travailleurs ; les journalistes corrompus et les employés des secteurs public et privé qui gravitent autour du système et se nourrissent sur la bête. Peu importe leur étiquette politique, ils opèrent tous en faveur de l’État car c’est de lui qu’ils tirent leurs avantages et leurs revenus. »

Ainsi 10 millions d’Argentins ont pu sortir de la pauvreté et aujourd’hui l’inflation s’est stabilisée à 3%.

Pas fataliste, il dit : « Si on a réussi en Argentine, d’autres pays plus stables que nous peuvent très bien y parvenir aussi. »

Il s’oppose à Macron sur sa vision de l’économie :

Lui refuse d’être « ces libéraux qui pensent que l’État doit réguler les erreurs du marché. « J’appartiens à l’école autrichienne d’économie, qui pense que le marché n’est jamais défaillant. »

👉 La loi de l’offre et de la demande est une loi naturelle, divine par le résultat du libre arbitre.

Macron pense qu’il est possible de déformer ces lois économiques par les subventions (financées par des impôts qui étranglent notre économie), comme imposer de mauvais produits comme les véhicules électriques au marché… On voit le résultat !

Javier Milei, le président argentin, dans une interview choc de Paris-Match

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