La multinationale française Areva sera jugée dans le dossier des otages du Niger pour avoir sous-estimé la menace terroriste

⚖️ La justice française a ordonné un procès contre le géant nucléaire français pour « blessures involontaires par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation », selon les médias français.

Areva otages Niger : procès

CE QUI EST REPROCHÉ:

☑️ Areva (devenu en 2018 Orano) est suspectée d’avoir sous-évalué le risque d’attaques de l’organisation al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) * et de ne pas avoir instauré les mesures de sécurité adaptées pour les salariés du site d’extraction d’uranium d’Arlit (https://t.me/sputnik_afrique/37182) au Niger.

☑️ L’enquête a démontré que l’infiltration de potentiels terroristes sur le site au Niger avait été repérée plusieurs jours avant l’action du commando.

☑️ Un mois avant l’enlèvement, le préfet de Niamey avait conseillé à la direction d’Areva d’évacuer le personnel européen.

☑️ Les investigations ont révélé le manque de protection du site.

HISTORIQUE:

➡️ Un ressortissant malgache et un ressortissant togolais, ainsi que cinq Français travaillant sur le site minier ont été enlevés en septembre 2010 par un commando armé d’Aqmi*.

➡️ La Française Françoise Larribe ainsi que les salariés malgache et togolais ont été libérés en février 2011.

➡️ Quatre autres otages français sont restés détenus pendant trois ans dans des conditions difficiles, avant de retrouver la liberté en octobre 2013.

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