Les mesures d’économies de François Bayrou pour le budget 2026 attisent la colère. SNCF, taxis, pharmacies et hôpitaux préparent des grèves en septembre, tandis qu’un mouvement citoyen du 10 septembre appelle à «tout bloquer».

Qui parle au nom du peuple ? Les élus ? Les syndicats ? les citoyens eux-mêmes ?

La gauche, notamment LFI, les Écologistes, les communistes et le PS, soutient cette initiative, bien que le PS, par la voix d’Olivier Faure, souhaite éviter une « récupération par l’extrême droite ». Dans le ferroviaire, Sud-Rail appelle à une grève massive le 10 septembre, dénonçant une « régression sociale ».

Plusieurs secteurs professionnels, soutenus par les syndicats, appellent à la grève tandis qu’à l’AP-HP, les syndicats CGT, FO, CFTC et UNSA organisent des assemblées générales pour préparer une grève unitaire le 10 septembre contre les coupes dans la santé.

D’un côté, l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU Solidaires) qui doit déterminer les suites à donner à leurs oppositions au budget 2026 de François Bayrou, lors d’une réunion, le 1er septembre. De l’autre, des appels à bloquer le pays le 10 septembre lancé dès la mi-juillet sur les réseaux sociaux

« Il faut des mobilisations, elles seront nombreuses comme celle du 10 septembre, et il y en aura d’autres » prévient Thomas Vacheron, secrétaire confédéral CGT. La centrale décidera de ses modes d’action à la rentrée lors d’un Comité confédéral national (CCN), les 26 et 27 août.

Comme le leader du parti Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard a appelé « tout le monde à se mettre en mouvement, à participer à cette volonté de bloquer le pays » le 10 septembre.

La patronne des Verts a confirmé soutenir le mouvement, y compris les mobilisations des syndicats.
Sandrine Rousseau avait auparavant confirmé sur BFMTV, mardi 19 août, soutenir le blocage.

Ses collègues du Parti communiste ont également clarifié leur position à travers la voix de Léon Deffontaines, porte-parole du parti, notamment cité par Le Figaro : « On soutiendra le mouvement, on sera partie prenante »

Tout ces appels politiques et syndicaux ne vont-ils pas tout gâcher en organisant une compétition de nombre de drapeaux ou de mettre les manifestants mal à l’aise parce qu’ils auraient l’impression de marcher dans les pas de tel ou tel candidat à la présidentielle »