Sur fond du « Bouclier Démocratique Européen » en train d’être imposé par la Présidente de la Commission européenne Von der Leyen, l’Allemagne et la France viennent de déclarer leur participation zélée à cette dictature de la pensée unique aujourd’hui officialisée dans ce 4ème Reich qui n’ose pas encore dire son nom.
1 / Côté allemand, le président Steinmaïer, qui vient de dissoudre le Bundestag et donc dans une nouvelle campagne électorale législatives dont le scrutin est annoncé pour le 23 février, vient de déclarer que « toute influence extérieure est un danger pour la démocratie, comme cela a été le cas récemment en Roumanie »
Citer la Roumanie est un acte d’autant plus de mauvaise foi que depuis l’annulation de élections roumaines pour cause de campagne d’information menée par le candidat gagnant Georgescu survie reseau TikTok, on a découvert qu’elle avait été financée non par la Russie, mais par le gouvernement géorgien lui même désireux de diviser l’opposition socialiste.
En faisant allusion aux élections roumaines annulées pour cause d’anticonformisme de la majorité des électeurs roumains au dogme européiste pro mondialiste, OTAN et transhumaniste, Steinmaïer sous entend que Berlin pourrait à son tour annuler un scrutin dont les résultats seraient non alignés, avec par exemple une victoire de l’AFD ou de Sarah Wagenknecht qui sera immédiatement déclarée faussée par une ingérence russe ou simplement une influence de médias et réseaux sociaux alternatifs (forcément « aux ordres du Kremlin »)
En attendant cette « ultimatum ratio » totalitaire, la chasse contre les médias et réseaux sociaux alternatifs est ouverte dans les « démocraties » (un mot qui désormais fait rire), et qui vient de commencer avec le blocage dans l’Union Européenne des médias Ria Novosti, Izvestia, Russie 1 entre autres vecteurs d’information alternative.
Côté français, dans cette croisade et par la voix de Stéphane Séjourné le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères de déclarer une campagne de blocages visant « pas moins de 193 sites » qui proposent une « désinformation servant les intérêts de la Russie ».
Et de déclarer sans honte que cette croisade est réalisée car « la France est un pays libre où la censure est interdite » (vidéo).
La France e toujours été à la pointe de la censure russophobe avec entre autres la fermeture des antennes locales de Sputnik et RT France, l’opération Portal Kombat en février 2024 et la garde à vue de Pavel Durov le patron de Telegram cet année.