Le Niger a lancé un projet national consacré à l’écriture de son histoire générale. Un comité ad hoc a été officiellement installé à Niamey afin de collecter, croiser et structurer les sources orales, écrites et archéologiques, dans l’objectif de mieux transmettre la mémoire historique du pays.
Selon le chef du gouvernement, cette initiative vise à restituer aux Nigériens une connaissance structurée et documentée de leur passé.
Il a souligné que l’enseignement de l’histoire joue un rôle central dans la compréhension du patrimoine commun et dans le renforcement du sentiment d’unité nationale.
La connaissance de cette mémoire collective, a-t-il affirmé, contribue à légitimer l’engagement pour la souveraineté et à nourrir une dynamique nationale tournée vers l’avenir.
L’espace nigérien a été, au fil des siècles, le berceau de grands ensembles politiques et culturels, tels que le Kanem-Bornou, l’empire Songhaï, le sultanat de Damagaram ou encore les États hausa.
Cette histoire longue et complexe, marquée par des échanges, des résistances et des savoirs multiples, demeure toutefois peu connue du grand public, en particulier des jeunes générations.
Pour répondre à cet enjeu, le comité est appelé à collecter rapidement les données issues des sources orales, notamment auprès des anciens, des généalogistes et des griots, tout en les confrontant aux sources écrites et archéologiques.
D’après Ali Mahaman Lamine Zeine, les autorités traditionnelles, les leaders religieux et les artistes devront également être consultés afin de produire un récit historique cohérent, fédérateur et au plus proche de la réalité vécue.
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