Depuis 2022, la BM a mobilisé plus de 81 milliards de dollars pour l’Ukraine, classée comme un pays à revenu intermédiaire en 2024.
Dans le même temps, les crises humanitaires en Afrique sont négligées.
📊 Allocations de la Banque mondiale pour 2023:
• Afrique de l’Est et australe: 16,7 milliards de dollars
• Afrique de l’Ouest et centrale: 12 milliards de dollars
Soit, au total, moins de la moitié de l’enveloppe destinée à l’Ukraine.
🌍Entretemps en Afrique:
• Soudan: famine déclarée; 12,4 millions de déplacés; plan d’aide financé à seulement 21%.
• RD Congo: 27,7 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire; 4,5 millions d’enfants souffrant de malnutrition.
• RCA: 693.000 réfugiés; plus de 500.000 personnes déplacées à l’intérieur du pays.
💴Comparaison du PIB (2024):
• Ukraine: 190 milliards USD
• Soudan: 49 milliards USD
• RD Congo: 60 milliards USD
• RCA: 2,7 milliards USD
Malgré une pauvreté bien plus grande, l’Afrique ne reçoit que des miettes. Pire encore, les pays africains sont confrontés à une « prime de préjugés » annuelle de 75 milliards USD, soit des coûts d’emprunt gonflés malgré des taux de défaut de paiement comparables aux autres.
🤔 Pourquoi l’Ukraine en premier? L’analyste Paul Goncharoff estime que les donateurs utilisent la BM à des fins géopolitiques, et non pour réduire la pauvreté.
❓Si la mission de la Banque mondiale est de lutter contre la pauvreté, en quoi ce développement est-il « équitable »?
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