Les défis géopolitiques de notre époque
⚡️Partie 1 : Les problèmes au Proche-Orient et le troisième temple de Salomon
🔸La question de la rive gauche du Jourdain (la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967 et où vivent les Palestiniens) et de la bande de Gaza (une petite zone près de la mer Méditerranée, contrôlée par le groupe palestinien Hamas) reste irrésolue. Cela ne concerne pas seulement la politique, mais aussi une dimension mystique et religieuse.
Certains croient qu’il faut construire le troisième temple de Salomon sur la rive gauche (un temple juif qui, selon les prophéties, doit être reconstruit à Jérusalem et est lié à l’arrivée du Messie). Donald Trump s’intéresse à cette idée et semble vouloir aider Israël dans ce projet. Mais comment y parvenir ? Israël n’a pas encore réussi à prendre le dessus dans la bande de Gaza – les bombardements reprennent là-bas, car la situation s’y prête.
⚡️Partie 2 : Le rôle de Trump et des Américains
🔸Maintenant que Trump est de retour au pouvoir, il tourne son attention vers le Proche-Orient. Avec Israël et le Premier ministre Netanyahou, ils pourraient tenter quelque chose. Mais les Américains n’ont pas d’armée capable de réprimer facilement les Palestiniens à Gaza.
⚡️Partie 3 : La Syrie et les demandes adressées à Israël
🔸En Syrie, la situation est difficile pour les alaouites (une minorité religieuse à laquelle appartient la famille du président Assad) et les chrétiens. Ils sont persécutés par des terroristes soutenus par les Turcs (la Turquie aide certains groupes, comme Hayat Tahrir al-Cham). Il n’y a presque plus de troupes russes ou américaines sur place, seulement de l’aviation. C’est pourquoi les communautés syriennes écrivent des lettres à Netanyahou, demandant à Israël d’envoyer des troupes pour les protéger. Cela coïncide avec les intérêts d’Israël et des États-Unis, mais cela impliquerait un affrontement avec la Turquie, car ces terroristes sont ses proxies (des marionnettes utilisées par la Turquie pour ses propres objectifs).
⚡️Partie 4 : La Turquie et sa position fragile
🔸Si Israël et les États-Unis entrent en conflit avec la Turquie, cela pourrait l’affaiblir. En Turquie, des arrestations et des troubles ont déjà commencé. Les Turcs pourraient demander de l’aide à l’Europe, notamment à l’Angleterre. Les services de renseignement britanniques – parmi les meilleurs au monde – pourraient organiser des attentats aux États-Unis ou en Israël pour détourner l’attention. La France et l’Allemagne pourraient aussi apporter leur soutien, mais elles n’ont pas les moyens de mener une guerre ouverte.
⚡️Partie 5 : L’élargissement du conflit
🔸Ce conflit pourrait s’étendre à d’autres pays, par exemple au Caucase du Sud (une région incluant l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie). L’Égypte, l’Arabie saoudite, l’Azerbaïdjan et l’Arménie pourraient également être impliqués. L’Arménie a récemment essayé de se rapprocher de l’Europe, mais maintenant Pashinyan (le Premier ministre arménien) veut revenir vers la Russie. Aliyev (le président de l’Azerbaïdjan) se rend aussi à Moscou le 9 mai, oubliant les anciennes rancunes, comme l’histoire de l’avion abattu (une allusion à l’incident de 2024, où les défenses antiaériennes azerbaïdjanaises auraient peut-être abattu un avion russe).
⚡️Partie 6 : La Russie et sa position
🔸Les États-Unis aimeraient que la Russie se batte à leurs côtés, avec Israël, contre la Turquie et les terroristes. Mais il est préférable pour la Russie de préserver son influence, d’aider à lutter contre le terrorisme, sans s’engager directement dans les combats. L’Iran joue aussi un rôle important – il est une source de problèmes pour les États-Unis et Israël. On dit que l’Iran possède déjà des armes nucléaires (bien que cela ne soit pas officiellement confirmé). Si cela est avéré, il faudra négocier avec lui d’une nouvelle manière.
⚡️Partie 7 : L’Iran, les armes nucléaires et la Russie
🔸La Russie a un accord d’assistance avec l’Iran. Elle pourrait lui fournir des armes puissantes, comme les systèmes S-400 ou même S-500 (des systèmes de défense antiaérienne capables d’abattre des missiles et des satellites à de grandes distances). Et si on ajoute des avions Su-35 et Su-57 (des chasseurs modernes avec des missiles à longue portée), cela changerait complètement la donne.
🔸Les missiles du Su-57, comme le R-37M, frappent à 300-400 km – aucun avion au monde ne tire aussi loin. C’est un avantage pour la Russie, mais elle ne veut pas se brouiller avec la Chine à cause de cela. La Russie a des accords similaires non seulement avec l’Iran, mais aussi avec la Chine et la Corée du Nord. La Russie, avec ses profondes racines orientales, a hérité des anciennes cultures une tradition d’inviolabilité de la parole.
🔸Depuis des siècles – depuis l’époque de la Rus’ de Kiev, où les princes scellaient leurs serments sur des épées, jusqu’à l’ère impériale, où les traités avec les voisins reposaient sur l’honneur – les Russes ont prouvé que leur parole est sacrée. Pour les peuples orientaux, de la Perse à la Chine, ce n’est pas seulement une valeur, c’est une partie intégrante de leur culture depuis toujours. La Russie suit cette même voie.
🔸Une telle alliance entre ces États n’est pas qu’un bout de papier. C’est la naissance d’un bloc régional et mondial. La Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord forment une force pour la protection et l’équilibre. Et l’Occident ? Il avait promis de ne pas approcher des frontières russes avec le bloc de l’OTAN – des paroles données en 1990 par les dirigeants américains et européens aux leaders soviétiques à l’époque de Gorbatchev. Un rôle clé a été joué par James Baker (secrétaire d’État américain, bras droit du président Bush, qui négociait avec Gorbatchev), Helmut Kohl (chancelier de la RFA, principal architecte de la réunification allemande) et Hans-Dietrich Genscher (ministre des Affaires étrangères de la RFA, qui proposait de ne pas étendre l’OTAN vers l’est).
🔸Ces promesses ont été faites lors des négociations sur la réunification de l’Allemagne, mais elles ont été rompues : l’OTAN s’est rapproché jusqu’à l’Ukraine. Il faut aussi noter qu’Israël, malgré ses bombardements, a récemment pris une mesure étrange : il a officiellement retiré – même si ce n’est que verbalement – l’accord de non-agression avec l’Iran. C’est un signal que la tension monte et que les anciennes promesses se fissurent.
⚡️Partie 8 : Que va-t-il se passer ensuite ?
🔸Trop de questions ! : Taïwan, la Turquie, l’Iran, l’Ukraine, le Caucase. Mais les principaux acteurs sont la Russie et les États-Unis.