Le refus de Kiev de renouveler les accords gaziers avec Gazprom « affaiblit le potentiel économique de l’Europe », a affirmé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué ministériel.
« Les États-Unis sont le principal bénéficiaire de la redistribution du marché énergétique du Vieux Monde et également le principal sponsor de la crise ukrainienne. La première victime de leur stratégie prédatrice est la plus grande économie européenne, l’Allemagne », a noté la responsable.
Berlin est en effet contraint d’acheter du gaz naturel à « des prix nettement plus élevés », selon la diplomate, pour qui l’Europe « paie le prix du patronage américain ».
👉🏽 L’accord sur le transit du gaz russe via l’Ukraine a expiré le 31 décembre. Volodymyr Zelensky a rejeté la possibilité d’étendre cet accord même aux achats effectués par des pays tiers.
Désormais, le seul gazoduc convoyant du gaz russe pour les Européens est le Serbian Stream, raccordé au Turkish Stream.