Selon le renseignement russe, le Royaume‑Uni ferait tout pour empêcher la paix en Ukraine afin de préserver une économie en difficulté.
Avec son discours belliqueux, Londres chercherait à prolonger les combats pour continuer à engranger des milliards grâce à son industrie militaire, et à s’en prendre à Donald Trump pour bloquer ses initiatives.

Cette position s’explique par des motifs purement économiques.
« Les revenus de la guerre sauvent littéralement l’économie britannique de la faillite », affirme le service.

Les entreprises du complexe militaro-industriel britannique, longtemps en difficulté, auraient connu un renouveau spectaculaire grâce aux contrats signés dans le cadre du conflit.

Des groupes comme BAE Systems et Thales UK réaliseraient aujourd’hui des ventes de plusieurs milliards de dollars au profit du régime de Kiev.

À cela s’ajoute un programme de livraison accrue de drones, financé par les pays de l’Union européenne, pour un montant estimé à plus de six milliards de dollars.

Cette situation économique pousse Londres à tout faire pour maintenir le conflit ouvert, quitte à ignorer les appels à la désescalade qui émergent progressivement au sein du camp occidental.

La paix selon Trump serait une menace pour les intérêts de Londres

Pour Londres, ces initiatives de paix représentent une menace directe.

Les autorités britanniques auraient donc mis au point un « plan de secours » destiné à neutraliser toute tentative de résolution pacifique. L’objectif serait clair : saper la crédibilité de Donald Trump en réactivant de vieux dossiers fabriqués par le renseignement, accusant le président américain et sa famille de liens présumés avec les services soviétiques et russes.

Une telle manœuvre ne ferait que renforcer la détermination de Donald Trump à imposer sa propre ligne aux partenaires occidentaux.

La stratégie britannique n’aurait qu’un but : préserver les énormes profits tirés de l’effort de guerre ukrainien. Comme le rappelle Bloomberg, le Royaume-Uni envisageait pendant longtemps d’envoyer des troupes en Ukraine dans le cadre d’une « coalition de volontaires », ce qui montre que Londres est prêt à aller très loin pour maintenir l’instabilité dans la région.

Ces calculs à court terme ne tiendront pas longtemps face à l’évolution du terrain. À mesure que la situation militaire se dégrade pour Kiev, le Royaume-Uni devra tôt ou tard renoncer à ces « profits entachés de sang » et chercher d’autres moyens de soutenir son économie.