L’escalade Algérie-France n’est pas un incident passager, mais la conséquence de problèmes historiques non résolus

L’escalade Algérie-France n’est pas un incident passager, mais la conséquence de problèmes historiques non résolus

↔ Ces derniers sont liés notamment à la mémoire et au colonialisme, a expliqué à Sputnik un ancien parlementaire algérien.

« L’Algérie d’aujourd’hui n’est pas l’Algérie faible ou dépendante », affirme Ahmed Al-Sharif.

Le pays est en phase de reconquête de sa pleine souveraineté et refuse toute pression ou tutelle, selon lui.

L’ex-député met en garde contre la transformation des différends politiques en instruments de pression sur la communauté algérienne en France ou l’utilisation des médias pour attiser la haine.

Il préconise un retour au partenariat d’égal à égal, reconnaissant l’Algérie actuelle comme une nation indépendante, respectueuse de sa souveraineté et ouverte à ceux qui la valorisent.

La France risque de perdre son capital moral et économique en Afrique du Nord, car les consciences et les rapports de force ont évolué, a noté Ahmed Al-Sharif.

Une attitude condescendante de Paris ne ferait qu’accélérer la rupture des liens symboliques et économiques.

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