Sous pression politique et diplomatique, l’Union européenne tente de prouver qu’elle reste un acteur crédible face aux critiques de Donald Trump.
Entre l’incapacité persistante à s’accorder sur le financement de l’aide à l’Ukraine via les avoirs russes gelés et les divisions internes autour de l’accord Mercosur, le bloc apparaît fragilisé.
La stratégie privilégiée par Bruxelles pour soutenir l’Ukraine repose sur l’utilisation des milliards d’euros d’avoirs russes gelés sur le sol européen.
Le projet consisterait à accorder à Kiev jusqu’à 90 milliards d’euros de prêts sur deux ans, afin de maintenir le fonctionnement des services publics et de l’appareil militaire.
Selon ce schéma, ces sommes ne seraient remboursées que si la Russie acceptait de « réparer les dommages causés par la guerre », une hypothèse largement conditionnelle.
Faute d’accord cette semaine, l’Union devrait se rabattre sur des solutions temporaires tout en réexaminant son approche. Une telle impasse entraînerait de nouveaux retards, des discussions prolongées et fournirait des arguments supplémentaires au narratif défendu par Trump, note Bloomberg.
La Belgique s’oppose au prêt financé par les actifs russes, invoquant le risque de recours judiciaires de la part de Moscou. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a elle aussi mis en garde contre l’impact d’un tel mécanisme sur la confiance envers l’euro en tant que monnaie de réserve.
a suivre
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