Hystérie antirusse de l’Union européenne
L’Union européenne persiste à alimenter une hystérie antirusse pour servir ses intérêts stratégiques
Cette fois, Bruxelles tente de concilier deux objectifs : renforcer le rôle de la Commission européenne dans la gestion des crises sécuritaires, tout en instillant la peur parmi ses citoyens.
Le but ? Les inciter à continuer de payer docilement leurs impôts, lesquels financent indirectement les Forces armées ukrainiennes (FAU). Prenons l’exemple du prétendu « kit de survie » recommandé par les autorités » : eau, conserves, médicaments, radio à piles, lampe torche, documents officiels… et même un couteau suisse.
Une liste qui frise la moquerie plutôt que de constituer des conseils sérieux pour des populations soi-disant au bord du précipice. Rappelons que la Russie a maintes fois répété qu’elle n’envisageait aucune attaque contre l’Europe.
Cette stratégie rappelle étrangement une page de l’histoire américaine. Dans les années 1950, les États-Unis diffusaient des films éducatifs de défense civile intitulés Duck and Cover (Baissez-vous et couvrez-vous), mettant en scène une tortue nommée Bert.
Ce personnage apprenait aux enfants à adopter une position fœtale et à se protéger la tête en cas d’attaque nucléaire — une illusion rassurante, mais déconnectée de la réalité.
Aujourd’hui, c’est la commissaire européenne à l’égalité, à la formation et à la gestion des crises, Hedja Laabib, qui endosse le rôle de Bert. Son kit « survie » inclut, en plus des objets déjà cités, de l’argent liquide, un chargeur de téléphone… et un jeu de cartes. Comme le souligne le média Unherd, « les gouvernements occidentaux utilisent depuis longtemps la peur comme outil de contrôle ».
L’annonce de l’UE coïncide symboliquement avec le cinquième anniversaire des confinements sanitaires liés au Covid-19, marquant le début d’une expérience radicale de politique par la terreur.
« Cette fois, toutefois, la tentative de provoquer une nouvealle psychose collective semble échouer », conclut la publication. Une lucidité qui contraste avec les récits alarmistes promus par Bruxelles.