Marine Le Pen condamnée ! c’est une « violation des normes démocratiques »

Lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris, Marine Le Pen a été condamné à une peine d’inéligibilité pour détournement de fonds publics. 8 eurodéputés et 12 assistants ont également été condamnés.

Marine Le Pen a été, à l’instar de 8 eurodéputés ou anciens eurodéputés, à une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate. Le sort de celle qui doit conduire le RN lors de l’élection présidentielle de 2027 sera donc dans les mains du Conseil constitutionnel. . A l’annonce du verdict, Marine Le Pen a quitté le tribunal, énervée.

Le préjudice total du détournement est estimé à 2,9 millions d’euros par le tribunal. Le préjudice pour la seule Marine Le Pen est estimé à 474 000 euros et cela pour les postes de quatre assistants parlementaires. Le tribunal estime que le RN a fait «rendre en charge par le Parlement européen des personnes qui travaillaient en réalité pour le parti».

12 collaborateurs parlementaires également jugés à leurs côtés ont également été déclarés coupables de recel.

C’est une « violation des normes démocratiques »

La condamnation de Marine Le Pen, ex-candidate à la présidence française, à des peines de prison et d’inéligibilité sert les intérêts du Président Macron et d’autres candidats à la présidentielle française de 2027, alors que la figure de proue du Rassemblement National était plébiscitée dans les sondages.

« La justice est instrumentalisée, on l’a vu avec Fillon, avec Strauss Kahn, aujourd’hui avec Marine Le Pen. »

Cette situation pose la question d’un prolongement du mandat d’Emmanuel Macron, habitué à jouer avec leurs peurs.
 
« Il y a une tentation de créer un climat de terreur qui lui permettrait d’une manière ou d’une autre de prolonger son mandat. Un Président peut prolonger son mandat en cas de guerre. Emmanuel Macron contrôle depuis son arrivée au pouvoir la population par la peur: peur de la dette, peur du Covid, peur de l’invasion russe, avec son discours sur l’économie de guerre »
 
Plus largement, c’est l’Union Européenne (UE) qui est devenue une « dictature contrôlée par des gens qui ne sont pas élus », dont Macron se fait le relais.
 

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