Nouvelle-Calédonie: « Macron est un enfant formaté par les puissances financières »

Les négociations sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ont lieu entre le FLNKS et le gouvernement français, et non la personne d’Emmanuel Macron, a déclaré à Sputnik Afrique Mickaël Forrest, membre du Front de libération nationale kanak et socialiste.
 
Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) est prêt à discuter avec le gouvernement français sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, mais ne se fait pas d’illusions sur Emmanuel Macron, a déclaré à Sputnik Afrique Mickael Forrest, membre du mouvement, lors d’une conférence de presse à Paris.
 
« Macron reste Macron. Même s’il avait affirmé pendant sa campagne lors de la première élection que la colonisation était un crime contre l’humanité, on a bien vu que c’est un enfant, formaté par les puissances financières, notamment les différentes banques. Il s’agit pour nous de s’inscrire dans le dialogue avec le gouvernement et pas le chef de l’État », explique-t-il.
Les négociations sur le sort des prisonniers continuent, après le dépaysement judiciaire du dossier de Nouméa à Paris confirmé par la Cour de cassation, ajoute le responsable, pour qui l’épisode montre bien l’existence d’une « justice coloniale ».

La Nouvelle-Calédonie pourrait demander des réparations à Paris

Les demandes de réparations à la France pourraient être un jour examinées en Nouvelle-Calédonie, a déclaré à Sputnik Afrique Mickaël Forrest, membre du gouvernement néo-calédonien et du Front de libération nationale kanak et socialiste.
 
Les réparations sont inscrites dans différents mécanismes des Nations unies et la Nouvelle-Calédonie pourrait les utiliser si elle accède à l’indépendance, a rappelé à Sputnik Afrique Mickaël Forrest, membre du gouvernement de la Nouvelle Calédonie et du Front de libération nationale kanak et socialiste.
 

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